lundi 19 février 2018

« Le Petit Chose » d’Alphonse Daudet



J’ai lu « Le Petit Chose » d’Alphonse Daudet, d’abord publié en feuilleton au Moniteur universel du soir, entre novembre 1866 et 1867, puis paru en librairie chez Hetzel en 1868 et enfin aux éditions Omnibus.

Alphonse Daudet, de son nom de naissance Louis Marie Alphonse Daudet, naît le 13 mai 1840 à Nîmes (France) et meurt à 57 ans, le 16 décembre 1897 à Paris. Il était écrivain français.
Alphonse Daudet est le benjamin d’une famille de trois enfants dont la mère, Adeline, est la fille d’un riche négociant et le père, Vincent Daudet, est tisserand et négociant en soieries.
En 1849 alors qu’Alphonse n’a que 9 ans, la famille Daudet déménage et part s’installer à Lyon, suite à la faillite du père.
Alphonse fait ses études au lycée Ampère à Lyon de 1850 à 1855, puis il devient maître d’études au collège d’Alès. Ces années lui sont pénibles mais c’est de là que lui vient l’idée d’écrire son premier roman autobiographique, qui sera «  Le Petit Chose ».
En 1858, Alphonse arrive à Paris où il vivra avec son frère.
Sa mère meurt en 1882 et lui en 1897, d’une maladie incurable de la moelle épinière.

Ce récit n’est pas entièrement autobiographique car Alphonse Daudet y rajoute des faits inventés, tel que la mort de son frère.
Dans « Le Petit Chose », Alphonse raconte le temps où la fabrique de son père tenait encore bon, sa vie à Lyon, ses aventures avec une mystérieuse femme nommée Irma et enfin la façon dont il est arrivé à vendre de la porcelaine.

Ce que j’en pense

Dans ce livre, aucun personnage n’a retenu mon attention mis à part cette fameuse Irma, un personnage tout à fait détestable. « Cette femme ne cherche qu’à satisfaire son ego et fait tout en fonction d’elle ; elle manipule les plus faibles avec de belles paroles et les autres avec son charme » ; telle a été ma réflexion sur cette femme (personnage réel, exagéré ou inventé par l’auteur ?) après avoir lu le livre.
Pour ma part, ce récit n’a pas été très passionnant ; de plus, j’ai été très déçue d’apprendre que cette autobiographique était romancée.

Pour résumer, j’ai trouvé ce livre monotone car dépourvu d’action.
Je pense que ce livre est à réserver à des lecteurs avertis et non à des lecteurs de fiction.

Lilly  Schneider

Aucun commentaire: