lundi 21 mars 2016

Une web radio au CDI










Début de la semaine de la presse et des médias à l'école... On démarre avec l'installation d'un web-radio au CDI !

dimanche 20 mars 2016

Semaine de la presse au collège : la radio, comment ça marche ?

« Stupeur et tremblements »


J’ai lu « Stupeur et tremblements » d’Amélie Nothomb.
C’est un roman des éditions Albin Michel qui est sorti en 1999; il compte 175 pages.
Amélie Nothomb est née sous le nom de Fabienne Claire le 9 juillet 1966 à Etterbeek, Bruxelles. Elle est belge. Aujourd’hui, Amélie a 49ans.
Son père est un diplomate belge qui sert en tant que consul général à Osaka, Japon entre 1968-1972 puis à Pékin ou encore à New–York,…En 1985 et 2001 il sera ambassadeur au Japon entre 1988 et 1997. C’est le Japon qui inspirera Fabienne en tant qu’écrivain. Elle a fait une première année en université de droit où elle obtiendra une licence en philologie romane à l’Université libre de Bruxelles, puis elle passera une agrégation pour envisager une carrière d’enseignante. Elle commence sa carrière en 1992 en choisissant comme nom de plume Amélie Nothomb et publiera ses œuvres aux éditions Albin Michel.
Elle est connue dans le monde pour certaines des ses œuvres, notamment sa première: « Hygiène de l’assassin » qui est un best seller mondial et qui a été traduit dans de nombreuses langues. 
Après en être partie à l’âge de 6 ans à cause du travail de son père, elle retourne au Japon,  en 2012 après le tsunami et l’accident nucléaire de Fukushima.
« Stupeur et Tremblements » parle de l’expérience de vie professionnelle d’Amélie Nothomb  au Japon qui est très difficile  car très éloignée de sa façon d’être et de penser plus occidentales. Ce roman commence  tout de suite avec une explication du système de l’entreprise Yumimoto, par la présentation  de ses supérieurs : Mme Fubuki, M. Saito, M. Omochi et M. Haneda.  Amélie était, on peut dire, tout en bas de l’échelon de la société et elle n’était pas appréciée de la part de ses supérieurs qui lui en faisaient voir de toutes les couleurs. Son seul réconfort était de contempler sa belle supérieure Mori Fubuki du bureau opposé, qui était grande et  belle comme un mannequin et qui, pour Amélie,  était son amie . Plus tard, M.Tenshi lui proposa un travail génial pour elle, la rédaction d’un rapport mais qui ne sera pour elle qu’une humiliation de plus  dans  le bureau de M.Omochi.
Ce que j’en pense:
Mon personnage préféré dans ce livre est tout simplement Amélie-san. : elle réussit à se montrer forte alors qu’elle se rabaisse elle-même auprès de ses supérieurs.  Elle en rigole parfois même . C’est ça qui m’a le plus plu.
Après et pendant la lecture de ce livre je me suis posé cette question: « Pourquoi n’a t-elle pas tout simplement démissionné? » car elle va terminer son contrat alors qu’elle travaille dans les toilettes du quarante-quatrième étage en se faisant traiter d’handicapée mental par sa supérieure.
En tout cas j’ai beaucoup aimé ce livre qui nous  montre un système dur pour tout le monde mais en positivant légèrement sur certaines choses. Et j’ai aussi apprécié la fin du livre sur la petite lettre de Fubuki provenant de Tokyo. Je le conseille pour les autres qui ne l’ont pas lu.
Cyrille G. 

«Le cri de la mouette» de Emmanuelle Laborit

J'ai lu «Le cri de la mouette» de Emmanuelle Laborit.

Emmanuelle Laborit est née en 1972. Elle est sourde profonde de naissance, et est surnommée «la mouette» par ses parents, à cause des cris qu'elle pousse quand elle essaye de parler. Ce n'est qu'à l'âge de ses sept ans qu'elle découvre la langue des signes. Après son adolescente particulièrement difficile, elle a un déclic et passe son bac en 1992. En 1993, elle gagne un succès énorme dans Les Enfants du silence, mis en scène par Jean Dalric, et remporte le Molière de la révélation théâtrale.
Elle devient l'ambassadrice de la Langue des signes en France. En 1994, elle écrit et collabore avec Marie-Thérèse Cuny pour un récit autobiographique, Le Cri de la mouette, qui est traduit en 9 langues.

Le livre est une autobiographie, il est écrit a la première personne. Le narrateur est le personnage principal: Emmanuelle Laborit. Emmanuelle L. a une petite sœur qui se nomme Marie. Ses parents et sa sœur sont entendants. Dans le premier chapitre, elle parle de ce qu'elle ressent, comment elle voit son entourage. Ses parents l'ont surnommée la mouette car quand elle essaye de parler, des sons sortent de sa bouche, des cris aigus comme une mouette qui plane sur l'océan. A la naissance de Emmanuelle Laborit, ses parents la croient normale, ''entendante''. Ils la trouvent sages, par exemple quand elle joue et que sa mère claquait une porte, elle se retournait, elle ressentait la vibration par le sol. A 9 mois ses parents l’emmènent voir un spécialiste qui dit que Emmanuelle L. est sourde de naissance. C'est le choc pour ses parents.
Elle voit sa vie comme un film, comme une suite d'images. Elle raconte avoir vécu une absence de langue, l'inconnu des mots, la solitude et le mur du silence. Par la suite, elle apprend à communiquer avec une orthophoniste. L'orthophoniste fait comprendre à la mère de Emmanuelle Laborit que l'on peut avoir une relation mère et fille. Emmanuelle va a des concerts, raconte avoir ressenti la musique parcourir son corps. Elle dit que les sourds donnent des surnoms à leur entourage et que cela évite d’épeler signes par signes les lettres de leur prénom, que c'est beaucoup plus court.Quand sa petite sœur Marie nait, elle décide de lui apprendre la langue des signes...

Ce que j'en pense

J'ai apprécié ce livre car nous nous posons beaucoup de questions sur les sourds, comment font-ils pour apprendre à signer avec les entendants, ce qu'ils ressentent, se sentent-ils seuls? Ce livre répond a beaucoup de nos questions. Dans ce livre Emmanuelle L. raconte que beaucoup de gens lui ont demandé si elle ne souffrait pas de jamais avoir connu la voix de sa mère. Elle leur a répondu: «On ne peut pas souffrir de ce que l'on connait pas.» Je trouve ça beau et à la fois triste. J'aime bien comment elle décrit ce qu'elle voit, elle donne beaucoup de détails. Elle ne se contente pas de dire ce qu'elle voit simplement, elle décrit le les mouvements, les humeurs, tout ces petits détails..

Mélanie Grelier

Le Scaphandre et le Papillon, un livre de Jean-Dominique BAUBY

J'ai lu Le Scaphandre et le Papillon, un livre de Jean-Dominique BAUBY. Il est paru en 1997 et a été publié par Robert Laffont. 
Jean-Dominique BAUBY est né le 23 avril 1952 à Paris dans le 14e arrondissement. Il fait une carrière de journaliste d'abord à Combat puis au Quotidien de Paris  en 1974. Il s'occupe ensuite de la rubrique culturelle du journal Paris Match. Il passe par Paris-Hebdo, avant, en 1980, de devenir rédacteur en chef au Matin de Paris. Il devient rédacteur en chef du magazine féminin Elle. Le 21 novembre 1995 il passe dans l’émission le cercle de minuit  pour la sortie du numéro des 50 ans du magazine Elle. Le vendredi 8 décembre 1995, il est victime d'un AVC qui le plonge dans le coma. A son réveil, il est atteint du syndrome d'enfermement. Il perd donc la motricité de tout ses muscle sauf celui d'une de ses paupières, ce qui lui permet d'établir une communication avec d'autres personnes. En effet, le 6mars 1997, il dicte lettre après lettre un livre nommé  Le Scaphandre et le Papillon. Trois jours après, le 9 mars 1997, il décède à Berk dans le Pas de calais. Il aura crée association du Locke-in syndrome.


Le livre commence dans hôpital où  Jean-Dominique BAUBY est hospitalisé. Il raconte que seul son esprit peut ''bouger'' car son corps est totalement paralysé. Il parle de ses journée à l’hôpital, des personnes qui viennent lui rendre visite. Il explique qu'il ne comprend pas encore le lien entre lui et un fauteuil roulant, il ne comprend pas dés le début qu'il est handicapé. Dans le 3e chapitre, il retrouve un peu de mobilité, il arrive désormais à faire pivoter sa tête a 90°. Il réalise même son propre alphabet dans l'ordre des lettres de la plus courante à la moins courante en français. A 10h30, il doit se diriger vers la salle de rééducation. Il rêve et il invente ce qu'il veut comme une région dans le 6e chapitre. Il nous dit aussi que l’hôpital a abandonné ses fonctions pédiatriques pour s’occuper des misères de l’âge 

Dans ce livre mon personnage préféré est Jean-Dominique BAUBY car je trouve que les épreuves qu'il a endurées sont difficiles et parce que certaines personnes se moquent de lui alors qu'il n'a rien fait. Il a juste eu un accident que tout le monde pourrait avoir.
En lisant ce livre je me suis posé plusieurs questions comme :
        Est-ce qu'il va retrouver le contrôle de son corps ?
        Qu'est-ce qu'il aurait préféré lors de son accident (mourir ou survivre) ?
        Est-ce que aujourd'hui on sait soigner cette maladie ?
 
Je trouve ce livre un peu long (je ne m’intéresse pas trop à la vie des autres), sinon c'est une très belle œuvre surtout quand on sait qu'elle a été écrite par une personne qui ne pouvait communiquer qu'avec les battements de sa paupière. Au final je recommande ce livre aux personnes qui aiment lire et s'informer sur la vie et les erreurs des autres.
Alexis J.

« Vipère au poing » de Hervé Bazin

 
J’ai lu « Vipère au poing » de Hervé Bazin, publié en 1948,  publié aux éditions Bernard Grasset.
Hervé Bazin (de son nom de naissance Jean-Pierre Hervé Bazin) était un écrivain et un poète français du XXème siècle. Né le 17 avril 1911 à Angers (France) et mort le 17 février 1996 à 85ans, à Angers également. Hervé Bazin est un des trois enfants de la famille aisée Bazin, son père, Jacques Hervé-Bazin est avocat de profession et docteur en droit, sa mère, Paule Guilloteaux, est la fille du célèbre sénateur de Morbihan, Jean Guilloteaux. A l’âge de 20 ans, Hervé part de chez lui, car son enfance étais bien plus que difficile auprès de ses deux parents, et plus particulièrement de sa mère, véritable marâtre. Il part donc étudier à la faculté de lettres de Sorbonne avec l’automobile de son père. Lors de son voyage, le jeune écrivain, eut un accident qui le rend amnésique, qui le condamne à une longue hospitalisation. C'est seulement quelques années plus tard, que les livres commenceront à se faire publier. En 1948, « Vipère au poing », son roman connut un immense succès après-guerre, c’est son autobiographie. Il y décrit sa douloureuse enfance.

Le livre commence tout d’abord, par un acte violent de la part du petit Jean, le personnage principal dans cette histoire, il tient en sa main une vipère, qu’il serre très fort entre ses doigt, jusqu’à voir son âme s’éteindre dans ces yeux. Ce début résume assez bien la suite du roman. Jean Rezeau est issu d’une famille très riche et très bourgeoise, car, sa mère, fille d’un sénateur possède une fortune.
Jean Rezeau, surnommé Brasse-Brouillon, a deux frères, Ferdinand, surnommé Frédie ou bien Chiffe, suite à sa personnalité, décrite comme assez timide, et enfin son cadet, et le préféré de son odieuse mère, Marcel. Ils habitent dans une très grande demeure qu’ils surnomment « La belle Angerie ».
Jean Rezeau a perdu sa grand-mère paternelle, à l’âge de huit ans, d’une maladie des reins. Il a été très attristé mais il était heureux de retrouver sa mère, Paule Rezeau, qui était en voyage avec son mari et son petit dernier, Marcel. A la gare, Jean et Frédie attendaient leurs parents avec impatience, mais, une fois arrivée, leur mère leur mit deux claques en guise de retrouvaille. Les deux frères font donc connaissance avec leur frère cadet, Marcel, petit garçon sournois mais travailleur.
Jacques Rezeau, leur père, fait preuve tout de même de tendresse, mais étant un homme assez discret, il est très soumis à sa femme. La mère des garçons est une femme d’une méchanceté impressionnante et d’une tolérance inexistante, une femme très sévère. Elle bat ses enfants et leur impose des règles bien trop strictes. Leurs domestiques décident de quitter un à un la maison, ne supportant plus de voir autant de violence. De jour en jour, ses enfants mais plus particulièrement Jean, commencent à ressentir énormément de haine à son égard. Brasse-Brouillon décide de trouver une solution, qu’il considère un peu comme une arme: la fixer, sans jamais baisser le regard.
Un jour, leur mère tombe malade, et doit partir à Angers pour se faire opérer. Leurs enfants sont très heureux et souhaitent plus que tout la mort de leur mère. Jean, Frédie et Marcel ont surnommé leur  mère Folcoche, un mixte entre folle et cochonne. Au bout de quelques semaines, ils découvrent des passions comme l’astronomie ou les insectes grâce à leur père.Mais, Jean avoue que sa mère lui manque, ce qui est assez incompréhensible… Mais il en est conscient, et pour se justifier, une phrase est sortie du texte, qui m’a assez convaincue : « On ne construit pas un bonheur, sur les ruines d’une longue misère. » Une fois que sa mère est approximativement rétablie, elle revint à la Belle Angerie.
Mais, ses enfants ont bien grandi et ils sont des adolescents à présent. Il est maintenant beaucoup plus dur de les battre, elle a donc embauché quelqu’un qui saura les punir quand ce sera nécessaire. Pendant son absence, les enfants Rezeau, se sont créé une réserve de provisions, car ils mangeaient très peu ; quand leur mère a vu cela, la guerre a été déclarée, et entre Jean et Folcoche, les pires crasses ont été commises jusqu’au moment où, Jean a tenté deux fois de l’assassiner, une fois en l’empoisonnant et une autre fois en voulant la noyer, seulement cette horrible Folcoche, a survécu à chaque fois. Lors d’une fête, Jean rencontre Madeleine, une jeune femme avec qui il semble avoir des affinités, elle lui plait. Mais Jean, ne fait pas confiance aux femmes, pensant qu’elles sont toutes comme sa mère, il se méfie donc. Jean part ensuite au Collège accompagné de ses deux frères, il rêvait de partir de chez lui, c’était chose faite, mais cette haine entre lui et Folcoche durera éternellement.

Ce que j’en pense…
Ce roman m’a beaucoup plu, j’aime beaucoup le petit Brasse-Brouillon qui garde la tête haute dans toutes les situations face à sa mère ; le titre est aussi très vrai « Vipère au poing », vipère pour Folcoche, sa mère cruelle, à son poing, qui signifie en quelque sorte qu’il a le contrôle, même en étant un tout jeune garçon, qui apprend la vie, aux côtés d’une femme malsaine. Je trouve qu’il est également très bien écrit et j’aime beaucoup l’état d’esprit de l’auteur ; on sent que ce livre a été écrit bien des années après avoir été vécu cette triste expérience, mais on a quand même la sensation que chaque instant a été réellement vécu, grâce aux expressions employées qui sont tout de même bien détaillées.
Roman touchant, assez compliqué à lire mais qui vaut la peine d’être lu jusqu’au bout.


Baert Pauline, 3°3