jeudi 28 novembre 2013
jeudi 21 novembre 2013
jeudi 14 novembre 2013
Compte-rendu du café philo sur : Comment lui dire ?
Préambule : Dans l’amour est dans le pré, il y a une
scène où un des candidats dit à la fille qu’il a choisie : « Tu sais, je t’kiffe » et la femme
répond « idem ». Pourtant,
des auteurs comme Roland Barthes dans Fragments d’un discours amoureux,
a souligné l’importance du discours
amoureux dans l’amour.
Comment lui dire, par
quel moyen ?
Raphaël : « On
peut écrire un mot pour ceux qui sont timides, comme ça on a peur de la
réaction en direct et comme ça à partir du moment où on a donné la lettre, on
ne peut plus reculer ».
Jeanne : « Si
on écrit une lettre, il faut être original, par exemple faire ça sous forme
d’un problème mathématique : sachant que le carré de l’hypoténuse est
amoureux de tes yeux et …. »
Fille : « Avec
une lettre, on peut rajouter du parfum,
des collages, faire un bel objet pour montrer qu’on est sincère ».
Quelle
formulation ?
Raphaël : « Il
ne faut pas dire juste je te kiffe, il faut
faire un effort ».
Fille : « Ca
dépend de la personnalité de celui qui parle, il ne faut pas non plus changer
complètement de style, sinon ça sonne faux. Par exemple un garçon qui parle
toujours en wesh, si il se met à parler comme au moyen-âge, la fille, elle va
croire que c’est une blague ».
Camille : « Il
faut être romantique ».
C’est quoi être
romantique au collège ?
Garçon : « C’est
être charmant, faire attention à la fille, où faire un diner aux chandelles par
exemple ».
Fille : « enfin,
nous à notre âge, on ne fait pas trop de diner aux chandelles, ça c’est dans
les films, tu imagines à la cantine, mettre une nappe rouge et des
chandelles…la honte ! »
Camille : « si
j’avais une déclaration à faire je ne la ferais pas au collège, parce qu’on
n’est jamais tranquille avec la sonnerie, les autres élèves … »
Raphaël : « Dans
les interclasses, ce n’est pas le bon moment, il faut l’inviter au cinéma par
exemple, il faut avoir du temps ».
Jeanne : « Au
début, on demande juste : est-ce que tu veux sortir avec moi, c’est moins
flippant, que le : je t’aime qui fait peur… ça c’est pour plus tard quand
on a pris le temps de connaitre ».
Guillaume : « Sortir
ensemble, ça veut dire : être ensemble, être en couple ».
Garçon : « Sortir
ensemble, c’est pour le début…mais si on est avec quelqu’un depuis longtemps on
dit aussi on sort ensemble ou on dit « c’est ma copine » ou on
met « en couple » sur facebook».
Garçon 6ème : « On peut offrir un cadeau, pour demander de sortir avec une
fille, comme un coussin avec écrit « je t’aime » dessus ».
Jeanne « Il y a
certaines personnes qui vont sur google pour trouver un poème ou une citation
sur l’amour. Le problème c’est que si l’autre s’en rend compte, il peut être
vexé. Il faut faire un effort pour séduire quand on tient vraiment à la
personne ».
Raphaël : « Il
faut faire une déclaration personnelle, pour montrer qu’on connait bien la
personne, qu’on s’intéresse à elle ».
Est-ce qu’il faut se
faire aider ?
Jeanne : « Il
y a pas longtemps, j’ai aidé des sixièmes à faire leur déclaration, ils étaient
3, on voulait faire un poème en mettant un mot avec chaque le lettre du prénom
de la fille, mais elle avait un x, dans
son nom ».
Camille : « Le
messager, ça nous évite d’être toute
rouge et de perdre nos moyens, ou de bafouiller. Le problème, c’est qu’après on
doit quand même lui parler ».
Fille : « un
jour j’étais messager, mais j’avais peur
de le faire, surtout si le garçon ne veut pas, après il faut l’annoncer
à sa copine ».
Perrine : « En
troisième, on se le dit plus les choses en face, parce qu’on est plus proche,
souvent on est déjà ami ».
Jeanne : « Un
messager, c’est la pire des méthodes, on ne voit pas la réaction. En plus il
faut bien choisir son messager. Par exemple, si ta copine est amoureuse en même
temps du même garçon que toi ».
Clément :
« J’ai déjà fait le messager, c’est bien de savoir avant l’autre la
réponse ».
Camille :
« On peut donner une feuille, avec une réponse à cocher « oui ou
non », mais pas « peut-être » sinon, l’autre va mettre peut être
est on est bien avancé ».
L’amour sur les
réseaux sociaux
Jocelyn : « C’est
bien parce qu’on peut discuter »
Fille : « par
contre rompre par mail ou pas sms ce n’est pas honnête et ça fait très mal »
Perrine : « C’est
bien parce qu’un peut discuter avant, mieux se connaitre, et on est vraiment
tous les deux ».
Raphaël : « C’est
plus sincère quand on le déclare en vrai ».
Fille 3ème : « le
problème, c’est que si tu te fais pirater ton compte, les gens peuvent faire des
déclarations en ton nom à des gens que tu n’aimes pas, pour être sûr il vaut
mieux prendre skype ou l’option vidéo
sur facebook ».
On parle de quoi ?
Fille 6ème : « On lui parle d’lui, de
ce qui nous a séduit chez lui »
Raphaël : « On flatte la personne : c’est
connu, l’amour déforme la réalité et on voit celui qu’on aime comme la personne
la plus parfaite. On parle aussi de ses doutes et de ses sentiments :
comment on se sent mais il faut être discret, ça ne peut pas se faire devant
tout le monde»
vendredi 8 novembre 2013
Compte rendu du café philo : L’école une compétition ?
La compétition est-ce
normal à l’école ?
Préambule
Dans les années 60 à l’école primaire il y a avait à la fin de l’année
un palmarès et une remise de prix pour les meilleurs élèves.
Ici, au collège Descartes en 2004, il y a eu une expérience de classe
sans note où les élèves étaient évalués
par compétences. Cette expérience a été très positive, mais dans cette
classe, il y avait une élève qui n’arrivait pas à s’y faire, elle se demandait
« « comment, je sais si je suis la meilleure ? » Car les
notes permettent de se situer les uns par rapport aux autres.
Garçon : « Quand
il y a un premier, ça veut dire que tous les autres sont après mais, ils n’en
sont pas toujours malheureux, car il y
en a qui savent qu’ils ne pourront jamais être dans les meilleurs. La compétition c’est surtout entre les
meilleurs de la classe ».
Vinciane : « Pour
moi, c’est un élément de motivation ».
Sally : « La
compétition, c’est comme un défi ».
Jeanne : « La
compétition existe toujours, les notes sont un élément de comparaison, on peut
dire « je t’ai battu ».
Sally : « Quand
j’ai ma note, j’aime bien savoir la note des autres parce qu’il en a toujours
qui ont eu une pire note que moi… ça rassure ».
Pourquoi on tant
besoin de se comparer aux autres ?
Fille : « C’est
comme ça, c’est un point de repère ».
Jeanne : « On
est comparé aux autres par nos parents, ils peuvent dire : « même
machin à eu une meilleure note que toi ».
Ilham : « Quand
j’apporte une note à mes parents, j’ai toujours demandé leurs notes aux autres,
parce que j’aime bien savoir où me situer ».
Est-ce que vos
parents vous demandent les notes des autres ?
Fille : « Ma
mère, elle dit : « je m’en fiche des autres c’est toi qui m’intéresses ».
Garçon : « Mes
parents, moi, me demandent la moyenne de la classe pour me situer ».
Fille : « Les
parents ont besoin de se rassurer, car on a des bonnes notes, ils ont
l’impression d’être des bons parents ».
Sally : « Il
y a des gens qui nous envient, car parfois, les parents nous offrent des cadeaux
si on a des bonnes notes ».
Jeanne : « Les
parents veulent savoir, pour connaître nos difficultés, c’est un point de
comparaison pour eux ».
Jeanne : « Quand
tu as trop souvent des bonnes notes, les autres t’en veulent, alors ils te
traitent d’intello ! »
Fille 6e : « C’est les parents qui nous mettent dans une situation de
compétition ».
Quels sont les
inconvénients de la compétition ? Par exemple dans le sport ?
Fille : « Le
sport, ça dépend, ce n’est pas pareil entre les sports individuels et les
sports d’équipe où tu dépends des autres. A l’école, c’est plutôt, la
compétition individuelle ».
Fille : « La
compétition ça sert à s’évaluer ».
Jacques : « Mais
un chronomètre peut aussi permettre de s’évaluer ».
La compétition
est-elle dans la nature ?
Jeanne : « Chez
les mammifères, les mâles se battent pour séduire les femelles ».
Garçon : « Chez
les loups, il y a le mâle dominant qui est le chef de la meute, parce qu’il est
le plus fort ».
Sally : « La
compétition, quand on gagne, ça nous rend heureux ».
Léa : « Le
but de la compétition c’est de gagner ».
Garçon 6ème : « La compétition, ça vous rend populaire et intéressant ».
Jeanne : «Le
danger, c’est le dopage, comme chez les cyclistes qui préfèrent se ruiner la
santé avec des produits dopants que perdre ».
La compétition nous
conduit-elle à tricher ?
Fille 4ème : « Dans le sport, ce
n’est pas grave de perdre, mais à l’école, il ne devrait pas avoir de perdant.
L’école c’est pour apprendre des choses
aux enfants pas pour les classer ».
Fille 5ème : « à l’école, on n’est pas tous égaux, on peut avoir des problèmes
pour mémoriser, pour écrire, où parce qu’on est tout seul et qu’on a personne
pour nous aider pour faire nos devoirs ».
Sally : « il
y a des parents qui ne s’intéressent pas au travail des élèves, mais juste aux
notes ».
Sally : « ça
fait mal d’être le dernier, souvent les derniers ils font les idiots, où ils
rigolent pour faire semblant de ne pas être tristes ».
La compétition c’est
violent
Fille : « Par
exemple, mon petit frère en primaire, il
a fait un cross avec l’école, et il est arrivé dernier, il n’a pas eu de coupe,
mais il a eu un cadeau comme tous les autres. Dans les concours pour les petits
on donne des cadeaux car on sait que c’est violent ».
La complétion est-ce
normal ?
(Et là, j’ai perdu ma feuille de notes… la question reste posée)
jeudi 7 novembre 2013
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