jeudi 28 novembre 2013

Le nouveau Tâche de K'encre, n°46 !!!!

tache2 n46 by rapidolezoo

Café philo sur la peine de mort

jeudi 21 novembre 2013

Splash n°4, novembre 2013 en ligne

Splash 4 Web by rapidolezoo

jeudi 14 novembre 2013

Compte-rendu du café philo sur : Comment lui dire ?

Préambule : Dans l’amour est dans le pré, il y a une scène où un des candidats dit à la fille qu’il a choisie : « Tu sais, je t’kiffe » et la femme répond « idem ». Pourtant, des auteurs comme Roland Barthes dans Fragments d’un discours amoureux, a  souligné l’importance du discours amoureux dans l’amour.
Comment lui dire, par quel moyen ?
Raphaël : « On peut écrire un mot pour ceux qui sont timides, comme ça on a peur de la réaction en direct et comme ça à partir du moment où on a donné la lettre, on ne peut plus reculer ».
Jeanne : « Si on écrit une lettre, il faut être original, par exemple faire ça sous forme d’un problème mathématique : sachant que le carré de l’hypoténuse est amoureux de tes yeux et …. »
Fille : « Avec une  lettre, on peut rajouter du parfum, des collages, faire un bel objet pour montrer qu’on est sincère ».
Quelle formulation ?
Raphaël : « Il ne faut pas dire juste je te kiffe, il faut  faire un effort ».
Fille : « Ca dépend de la personnalité de celui qui parle, il ne faut pas non plus changer complètement de style, sinon ça sonne faux. Par exemple un garçon qui parle toujours en wesh, si il se met à parler comme au moyen-âge, la fille, elle va croire que c’est une blague ».
Camille : « Il faut être romantique ».
C’est quoi être romantique au collège ?
Garçon : « C’est être charmant, faire attention à la fille, où faire un diner aux chandelles par exemple ».
Fille : « enfin, nous à notre âge, on ne fait pas trop de diner aux chandelles, ça c’est dans les films, tu imagines à la cantine, mettre une nappe rouge et des chandelles…la honte ! »
Camille : « si j’avais une déclaration à faire je ne la ferais pas au collège, parce qu’on n’est jamais tranquille avec la sonnerie, les autres élèves … »
Raphaël : « Dans les interclasses, ce n’est pas le bon moment, il faut l’inviter au cinéma par exemple, il faut avoir du temps ».
Jeanne : « Au début, on demande juste : est-ce que tu veux sortir avec moi, c’est moins flippant, que le : je t’aime qui fait peur… ça c’est pour plus tard quand on a pris le temps de connaitre ».
Guillaume : « Sortir ensemble, ça veut dire : être ensemble, être en couple ».
Garçon : « Sortir ensemble, c’est pour le début…mais si on est avec quelqu’un depuis longtemps on dit aussi on sort ensemble ou on dit « c’est ma copine » ou on met « en couple » sur facebook».
Garçon 6ème : « On peut offrir un cadeau, pour demander de sortir avec une fille, comme un coussin avec écrit « je t’aime » dessus ».
Jeanne « Il y a certaines personnes qui vont sur google pour trouver un poème ou une citation sur l’amour. Le problème c’est que si l’autre s’en rend compte, il peut être vexé. Il faut faire un effort pour séduire quand on tient vraiment à la personne ».
Raphaël : « Il faut faire une déclaration personnelle, pour montrer qu’on connait bien la personne, qu’on s’intéresse à elle ».
Est-ce qu’il faut se faire aider ?
Jeanne : « Il y a pas longtemps, j’ai aidé des sixièmes à faire leur déclaration, ils étaient 3, on voulait faire un poème en mettant un mot avec chaque le lettre du prénom de la fille, mais elle avait un x,  dans son nom ».
Camille : « Le messager, ça nous évite  d’être toute rouge et de perdre nos moyens, ou de bafouiller. Le problème, c’est qu’après on doit quand même lui parler ».
Fille : « un jour j’étais messager, mais j’avais peur  de le faire, surtout si le garçon ne veut pas, après il faut l’annoncer à sa copine ».
Perrine : « En troisième, on se le dit plus les choses en face, parce qu’on est plus proche, souvent on est déjà ami ».
Jeanne : « Un messager, c’est la pire des méthodes, on ne voit pas la réaction. En plus il faut bien choisir son messager. Par exemple, si ta copine est amoureuse en même temps du même garçon que toi ».
Clément : « J’ai déjà fait le messager, c’est bien de savoir avant l’autre la réponse ».
Camille : « On peut donner une feuille, avec une réponse à cocher « oui ou non », mais pas « peut-être » sinon, l’autre va mettre peut être est on est bien avancé ».
L’amour sur les réseaux sociaux 
Jocelyn : « C’est bien parce qu’on peut discuter »
Fille : « par contre rompre par mail ou pas sms ce n’est pas honnête et ça fait très mal »
Perrine : « C’est bien parce qu’un peut discuter avant, mieux se connaitre, et on est vraiment tous les deux ».
Raphaël : « C’est plus sincère quand on le déclare en vrai ».
Fille 3ème : « le problème, c’est que si tu te fais pirater ton compte, les gens peuvent faire des déclarations en ton nom à des gens que tu n’aimes pas, pour être sûr il vaut mieux prendre skype ou  l’option vidéo sur facebook ».
On parle de quoi ?
Fille 6ème : «  On lui parle d’lui, de ce qui nous a séduit chez lui »
Raphaël : « On flatte la personne : c’est connu, l’amour déforme la réalité et on voit celui qu’on aime comme la personne la plus parfaite. On parle aussi de ses doutes et de ses sentiments : comment on se sent mais il faut être discret, ça ne peut pas se faire devant tout le monde»

vendredi 8 novembre 2013

Compte rendu du café philo : L’école une compétition ?



La compétition est-ce normal à l’école ?

Préambule

Dans les années 60 à l’école primaire il y a avait à la fin de l’année un palmarès et une remise de prix pour les meilleurs élèves. 
Ici, au collège Descartes en 2004, il y a eu une expérience de classe sans note où les élèves étaient évalués  par compétences. Cette expérience a été très positive, mais dans cette classe, il y avait une élève qui n’arrivait pas à s’y faire, elle se demandait «  « comment, je sais si je suis la meilleure ? » Car les notes permettent de se situer les uns par rapport aux autres.
Garçon : « Quand il y a un premier, ça veut dire que tous les autres sont après mais, ils n’en sont pas toujours  malheureux, car il y en a qui savent qu’ils ne pourront jamais être dans les meilleurs.  La compétition c’est surtout entre les meilleurs de la classe ».
Vinciane : « Pour moi, c’est un élément de motivation ».
Sally : « La compétition, c’est comme un défi ».
Jeanne : « La compétition existe toujours, les notes sont un élément de comparaison, on peut dire « je t’ai battu ».
Sally : « Quand j’ai ma note, j’aime bien savoir la note des autres parce qu’il en a toujours qui ont eu une pire note que moi… ça rassure ».
Pourquoi on tant besoin de se comparer aux autres ?
Fille : « C’est comme ça, c’est un point de repère ».
Jeanne : « On est comparé aux autres par nos parents, ils peuvent dire : « même machin à eu une meilleure note que toi ».
Ilham : « Quand j’apporte une note à mes parents, j’ai toujours demandé leurs notes aux autres, parce que j’aime bien savoir où me situer ».
Est-ce que vos parents vous demandent les notes des autres ?
Fille : « Ma mère, elle dit : « je m’en fiche des autres c’est toi qui m’intéresses ».
Garçon : « Mes parents, moi, me demandent la moyenne de la classe pour me situer ».
Fille : « Les parents ont besoin de se rassurer, car on a des bonnes notes, ils ont l’impression d’être des bons parents ».
Sally : « Il y a des gens qui nous envient, car  parfois, les parents nous offrent des cadeaux si on a des bonnes notes ».
Jeanne : « Les parents veulent savoir, pour connaître nos difficultés, c’est un point de comparaison pour eux ».
Jeanne : « Quand tu as trop souvent des bonnes notes, les autres t’en veulent, alors ils te traitent d’intello ! »
Fille 6e : « C’est les parents qui nous mettent dans une situation de compétition ».
Quels sont les inconvénients de la compétition ? Par exemple dans le sport ?
Fille : « Le sport, ça dépend, ce n’est pas pareil entre les sports individuels et les sports d’équipe où tu dépends des autres. A l’école, c’est plutôt, la compétition individuelle ».
Fille : « La compétition ça sert à s’évaluer ».
Jacques : « Mais un chronomètre peut aussi permettre de s’évaluer ».
La compétition est-elle dans la nature ?
Jeanne : « Chez les mammifères, les mâles se battent pour séduire les femelles ».
Garçon : « Chez les loups, il y a le mâle dominant qui est le chef de la meute, parce qu’il est le plus fort ».
Sally : « La compétition, quand on gagne, ça nous rend heureux ».
Léa : « Le but de la compétition c’est de gagner ».
Garçon 6ème : « La compétition, ça vous rend populaire et intéressant ».
Jeanne : «Le danger, c’est le dopage, comme chez les cyclistes qui préfèrent se ruiner la santé avec des produits dopants que perdre ».
La compétition nous conduit-elle à tricher ?
Fille 4ème : « Dans le sport, ce n’est pas grave de perdre, mais à l’école, il ne devrait pas avoir de perdant. L’école c’est pour apprendre  des choses aux enfants pas pour les classer ».
Fille 5ème : « à l’école, on n’est pas tous égaux, on peut avoir des problèmes pour mémoriser, pour écrire, où parce qu’on est tout seul et qu’on a personne pour nous aider pour faire nos devoirs ».
Sally : « il y a des parents qui ne s’intéressent pas au travail des élèves, mais juste aux notes ».
Sally : « ça fait mal d’être le dernier, souvent les derniers ils font les idiots, où ils rigolent pour faire semblant de ne pas être tristes ».
La compétition c’est violent
Fille : « Par exemple, mon petit  frère en primaire, il a fait un cross avec l’école, et il est arrivé dernier, il n’a pas eu de coupe, mais il a eu un cadeau comme tous les autres. Dans les concours pour les petits on donne des cadeaux car on sait que c’est violent ».
La complétion est-ce normal ?
(Et là, j’ai perdu ma feuille de notes… la question reste posée)

jeudi 7 novembre 2013

Demain au café philo on parle d'amour !

Le nouveau T2K'encre : oui ! je suis un numéro, je suis le n°45 !!!!

Tache 2 K-Encre 45 by rapidolezoo