mercredi 26 décembre 2012

«Vingt-quatre heures de la vie d'une femme» de Stefan Zweig

J'ai lu «Vingt-quatre heures de la vie d'une femme» de Stefan Zweig, publié aux éditions Le Livre de Poche. Zweig Stefan était un écrivain, un poète, un traducteur et un docteur en philosophie. Il est né à Vienne (en Autriche) le 28 novembre 1881. Stefan Zweig est le cadet d'une petite famille. Son père Moritz Zweig est un juif qui s'est enrichi dans le textile et sa mère, Ida Brettauer, appartenait à une vieille famille de banquiers suisses allemands installés dans toute l'Europe. Stefan entre au Maximilian Gymnsium, un lycée que ses parents ont choisi parmi les meilleurs de Vienne et qui lui confère une solide culture classique. Il y suit ses études en toute liberté, n'écoutant que son goût, et se passionne très jeune pour la littérature, la philosophie, l'histoire et l'univers de l'art. Stefan se révèle être un élève moyen et morose. En 1898, il publie son premier poème Rosenknospen ( Bouton de Rose) dans la revue de Karl Emil Franzos. Il est reçu au baccalauréat, en juillet. Ses résultats le situent juste au-dessus de la moyenne, assez loin des meilleurs élèves, il s'inscrit à l'université, en philosophie. En 1904, il devient docteur de philosophie. L'année 1914 créera un grand traumatisme chez lui, la guerre est pour lui le synonyme de la fin du monde. Tous ses romans auront un rapport avec la guerre. Puis il s'installe à Salzbourg en 1919 où il restera 15 ans. C'est là qu'il écrira les romans qui lui apporteront une célébrité mondiale (La guérison par l'esprit, Légende etc.). Par la suite il s'établira à Londres puis partira au Brésil ou il écrira une lettre d'adieu. Il se suicide en 1942 avec sa femme à Petrópolis.
« Vingt-quatre heures de la vie d'une femme», commence par le départ de Mme Henriette qui s'enfuit avec un français qui n'avait pourtant passé qu'une journée à la pension. Derrière elle, un mari anéanti, deux fillettes tristes qui réclament leur mère et ne comprennent pas la situation. Voilà que le scandale éclate ! Tous les pensionnaires commencent à critiquer son acte déplacé. Seul le narrateur essaye de comprendre pourquoi Mme Henriette s'est enfuie. Il y aussi Mrs C. une vielle dame Anglaise distinguée qui pose beaucoup de questions au narrateur et nous voilà plongés dans le début de l'histoire. Mrs.C confit au narrateur que cette aventure a ranimé des feux qu'elle croyait éteints.
Ce que je pense
Dans ce livre mon personnage préféré est Mme Henriette, bien qu'elle n'apparaisse que très peu. Le fait qu'elle claque tout du jour au lendemain, qu'elle abandonne tout ce qu'elle possède pour suivre un inconnu avec qui elle refera surement sa vie, m'a surprise, car il faut beaucoup de courage pour réaliser cet acte complètement fou, insensé, qu'elle a surement décidé sur un coup de tête, sur un coup de foudre.
La seule question que je me suis posée est: « Si j'étais à la place de Mme Henriette, aurai-je agis comme elle ?» Je ne pense pas avoir assez de courage pour pouvoir tout recommencer du jour au lendemain, abandonner mes enfants serait pour moi un acte, abominable, impardonnable, un acte de lâcheté vis à vis d'eux. En revanche pour mon mari, si je l'aime ce serait encore plus lâche de le laisser seul pour partir avec un autre homme. Mais si je venais à ne plus l'aimer je serai partie avec mes enfants, du moins, je pense.
Bien que le livre soit très bien, il y a des chapitres où on s'ennuie fortement, comme quand Mrs.C décrit les mains de l'homme qui joue au poker, des lignes et des lignes pour des mains, ça décourage ( de mon point de vue) très très vite ! Puis aussi, dans le milieu du livre il manque cruellement «d'action», description des mains, du visage, etc, sinon en soi, le livre est bien, surtout le début et la fin. Léa Bret, 3°3. 

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