samedi 5 mars 2011

Les Ritals, par Florent



C'est une lecture complète et très intéressante que nous propose Florent : les Ritals, pour lui, est à découvrir d'urgence.
J'ai lu « Les Ritals », autobiographie de François Cavanna publiée aux éditions Belfonds. François Cavanna est un écrivain et dessinateur humoristique. Il est né à Nogent-sur-Marne (Val de Marne) le 22 février 1923. Il est né d'un père Italien originaire de la province de Plaisance en Émilie-Romagne dans le centre de l'Italie et d'une mère française originaire de Forges un village du canton de Sauvigny-les-bois (Nièvre). Son père est maçon pour l'entreprise « Cavanna et Taravella » et sa mère est femme de ménage. François est fils unique et entretient une certaine complicité avec son père. Son enfance est ponctuée par la lecture dont il devient accroc, par les relations qu'il entretient avec ses copains, des jeux qu'il fait avec eux dans les rues ou dans le vieux Fort de Nogent et bien sur par les études. Il obtient des très bon résultats à l'école malgré sont attitude très dissipée et se dégradant au fil des années. A douze ans il passe le Certificat d'études primaires avec succès, il intègre ensuite l'École primaire supérieure de Nogent et décoche le Brevet en 1939. « Les Ritals » est la première partie de l'œuvre autobiographique de Cavanna c'est-à-dire que dans ce livre, il a entre 6 et 16 ans dans les événements qu'il raconte. Il raconte ses mésaventures comme si il était encore enfant, qu'il les voyaient encore avec ses yeux d'enfant mais malgré tout en utilisant ses talents d'écrivain cela donne quelque chose d'étrange au début puis on s'y habitue au fil du livre.

Au début du livre, Cavanna parle de son père, on voit qu'il l'aime beaucoup, d'ailleurs pendant tout le livre Louvi Cavanna occupera une place importante. Ensuite, il présente sa ville natale, Nogent-sur-Marne, dont il connait tout les recoins, car avec ses copains, il se livre a des jeux pas toujours sains, notamment dans l'ancien Fort de Nogent : une partie des gens va dans le fort et l'autre partie doit l'attaquer, attention, tout les coup sont permis !! La suite du livre raconte la vie d'un enfant puis d'un adolescent dans les années 30-40. Les sujets sont la maladie, les études, l'alcool, les jeux, la famille, le chômage, la pauvreté, la fugue, les relations, l'argent...et j'en passe. Peut être que cette vie se trouve bouleversée le jour où Louvi se retrouve au chômage,ou peut-être le jour où ses parents se rendent compte que François leur vole de l'argent pour le dépenser en cachette sans qu'il le sache, ou peut-être encore le jour où François fugue de chez lui pour rejoindre l'Afrique, sans prévenir ni ses parents, ni ses amis, ni personne. Enfin, je ne vais pas tout vous raconter il faut garder une touche de surprise et de suspens pour quand vous le lirez.

Ce que j'en penseDans ce livre le personnage que je préfère est le père de François, Louvi Cavanna (Louvi est en faites un diminutif affectueux de Luigi). C'est donc comme je l'ai dit un personnage important du livre,un personnage que l'auteur nous rend familier, c'est peut-être pour ça que c'est mon préféré. Mais j'avoue que ce qui me plait chez lui ce sont les histoires qu'il raconte, son caractère joyeux, son accent (parfaitement réécrit phonétiquement) et surtout son état d'âme : par exemple, quand il mange une pêche, et qu'il la trouve délicieuse, il garde le noyau dans sa poche jusqu'à ce qu'il trouve un endroit pour le planter. Cet endroit, c'est souvent un chantier, comme ça il le voit grandir de semaines en semaines et c'est pour cela que l'on trouve beaucoup de péchers à Nogent-sur-Marne, c'est parce que partout ce sont les péchers que Louvi appelle « MES péchés ». Et c'est une infime partie du caractère pur de Louvi que vous découvrirez quand vous lirez ce livre.
« Les Ritals » m'a permis d'ouvrir les yeux et de me rendre compte que la vie d'un enfant dans les années 30-40 n'avait rien avoir avec la vie d'aujourd'hui, on se rend compte que aujourd'hui on a une enfance dorée, ce livre donne vraiment à réfléchir quand on voit qu'on donne du vin à un gamin d'à peine 7 ans. Ce qui ma touché aussi c'est que l'on fasse vraiment la différence entre la communauté
« ritale » et la communauté « française », que personne ne se mélange ; j'ai trouvé cela dommage.
Enfin bref, ce livre est un très bon livre , que je recommande à tous et que j'ai pris du plaisir à lire même si certains passages notamment ceux écrits avec l'accent italien demande de la concentration. C'est un livre vivant, « C'est comme ça la mémoire, ça va, ça vient » comme dit l'auteur.
Florent Arthur, 3ème 3

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