dimanche 20 février 2011

J'ai lu Vipère au Poing

Une nouvelle lecture de vie troublée, celle de Hervé Bazin, lue pour vous par Aurélien.

J’ai lu « Vipère au poing » d’Hervé Bazin, paru aux éditions du livre de poche. Hervé Bazin était un écrivain du XXème siècle. Né le 17 Avril 1911 à Angers, mort le 17 Février 1996 à l’âge de 84 ans, il était le second fils d’une famille bourgeoise avec ses deux frères (l’un plus grand et l’autre moins âgé).Son enfance fut marquée par l’autoritarisme d’une mère sèche et méchante, ce qui l’amena à fuguer plusieurs fois durant son adolescence, et à s’opposer définitivement à ses parents. Refusant de poursuivre les études imposées à la faculté d’Angers ou à Saint-Cyr, il s’enfuit à Paris ou il se réfugie dans l’écriture. En 1948, « Vipère au poing » est son premier roman autobiographique qui lui permit non seulement d’atteindre un grand public mais aussi de chasser les fantômes de son enfance .
Dans son livre les deux plus grands frères, Jean et Frédie sont élevés par leur grand-mère à la Belle Angerie tandis que leur mère et leur père, avec le plus jeune frère, Marcel sont en Chine. A la mort de sa belle-mère, Mme Rezeau décida de s’occuper elle-même de l’éducation de ses fils. Jean et Frédie ne sachant pas à quoi s’attendre, s’imaginaient une mère douce et affectueuse, plein d’amour et de compassion pour ses enfants. Ils furent très surpris de découvrir que leur mère était en fait affreusement méchante. Elle installa une véritable tyrannie au sein de la famille sans que Mr Rezeau ne réagisse (trop occuper par sa passion pour les mouches) ; tyrannie à laquelle au fur et à mesure du temps, les trois frères résistèrent. Ils rebaptisèrent leurs mère folcoche et organisèrent toute sorte de plan contre elle et contre sa façon de les éduquer. Jean décida de finir en beauté en expliquant tout à folcoche qui décida d’envoyer chacun des trois frères dans différents collèges.
Le récit commence par l’étranglement d’une vipère par Jean qui se rapporte à un passage de la mythologie Grecque. Au cours du récit Hervé Bazin fera plusieurs fois le lien entre les personnages et les serpents. Le livre ne parle que de la relation entre la mère et ses fils qui se dégrade de jour en jour. Le livre raconte également l’arrivée de jours meilleurs, à partir du XXème chapitre, le premier amour de Jean.

Ce que j’en pense
Mon personnage préféré est Jean car il représente la résistance face à folcoche représentant la tyrannie. Il s’oppose farouchement à sa mère grâce à des plans qui vont d’une simple bêtise à la tentative d’empoisonnement. Au fil des pages les bêtises deviennent de plus en plus graves et la haine grandit au fur et à mesure des chapitres.
En lisant ce livre je me suis posé une question : « Une mère peut elle être à ce point méchante avec ses enfants sans aucune raison ? » et « Peut-on être aussi désagréable avec sa mère à aller jusqu'à la tentative d’empoisonnement ? ».
Je trouve ce livre amusant car les bêtises faites par les trois frères sont bien imaginées face à une ennemie ne voulant pas lâcher prise malgré toutes les inventions des trois petits diables. Je trouve qu’il est bien adapté à un public de la 6ème à la 3ème. Même si j’ai trouvé que le livre ne commençait qu’à partir du troisième chapitre. Mais lorsque la guerre est déclarée entre la mère et les enfants, ce livre est vraiment plaisant à lire.
Aurélien Soulès 3ème1

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