lundi 28 février 2011

On n'est pas sérieux quand on a 17 ans, par Salomé


Un témoignage bouleversant est proposé par Salomé : il est question d'amour, d'anorexie et de Sida.
J'ai lu "On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans" de Barbara Samson, publié aux éditions le livre de poche. Barbara Samson est une auteure française du XXI siècle. Ce livre est le seul ouvrage qu'elle ait fait pour raconter son histoire. Elle est née le 7 février 1975 à Chartres(France). Barbara est l'ainée d'une famille de deux enfants. Barbara Samson n'a pas eu une enfance heureuse à cause de ses problèmes d'anorexie comme elle les explique dans son livre et aussi des problèmes de violences dûs à cette anorexie. Elle a été touchée par le virus du Sida a l'âge de 17 ans, malheureusement à cause d'un garçon qu'elle a rencontré dans un centre de repos où elle a été pour soigner son anorexie. Barbara Samson est connue depuis qu'elle a fait un discours à la soirée du sidaction en avril 1994 : lors de cette intervention, elle a bouleversé des millions de téléspectateurs parce qu’elle a été touchée par le virus très jeune. Elle a aussi fait des conférences dans plusieurs lycées.
Ce récit est autobiographique car elle raconte son séjour dans le centre de repos où elle a fait connaissance d'Antony , le garçon qui lui a transmis le Sida .Elle a écrit cet ouvrage dans les années 2000 c'est -à- dire environ 8 ans après cet évènement tragique de son adolescence.
Le livre commence par l'arrivée de Barbara dans un centre de repos pour soigner son anorexie dans le sud de France. Dès son arrivée, elle dit qu'elle sent un regard qui la fixe, elle parle du regard d'Anthony .Puis le récit continue sur la fille qu'elle voudrait être «une fille que l'on respecte, que l'on approche avec précaution...".Puis Barbara décrit le garçon de ses rêves : "il est brun, les yeux verts...". Le deuxième chapitre raconte son coup de foudre pour ce garçon et ensuite Barbara raconte comment c'est chez elle avant les repas
Ce que je pense Dans ce livre, mon personnage préféré est Barbara car elle raconte son histoire avec beaucoup de détails, on peut donc imaginer chaque scène de son livre. De plus, j'aime bien son caractère en même temps calme et dépendante à cause de son anorexie.
Grâce à ce livre, j'ai appris une chose que" lorsque qu'on tombe amoureux, il faut bien connaître l'autre pour continuer". Je trouve ça vraiment dommage de ne pas savoir à la fin de ce livre si elle a envie de rencontrer un autre homme après cet évènement tragique de son adolescence.

MATTIOLO Salomé 3°1

dimanche 27 février 2011

Au Nom de Tous les Miens : un récit douloureux


Rémi a lu Au Nom de tous les Miens, l'autobiographie douloureuse de Martin Gray
Au nom de tous les miens
J’ai lu « Au nom de tous les miens » de Martin Gray, publié aux éditions Robert Laffont. Martin Gray est né en 1924 à Varsovie dans une famille juive. Il assiste à la création du ghetto de Varsovie durant la seconde guerre mondiale. De la guerre, il connaitra la mort, la trahison. En 1943, il participe à l’insurrection, puis il est déporté dans le camp de Treblinka. Il réussit à s’en évader puis il retourne à Varsovie où il fera partie de la révolte; puis il s’enfuit aux Etats-Unis. Devenu citoyen Américain, il vient s’installer en France après avoir fait fortune. En 1970, sa femme Dina et leurs quatre enfants meurent dans un incendie de forêt sur la côte d’azur.
Le livre commence par la fin : les journalistes qui viennent le voir pour savoir comment s'est passée sa vie pendant la guerre. « Je suis vivant. Souvent, ce n’est pas facile. Hier matin, un autre journaliste est venu : maintenant, je les connais bien ».Puis ça continue : Martin Gray raconte le début de la guerre, son père qui s’enfuit pour organiser la résistance, Martin livré à lui même décide de passer le mur du ghetto pour ramener à manger à sa mère et à ses frères…

Ce que j’en penseMon personnage préféré est Mokotow-la-tombe, ce qui ma séduit chez lui c'est son bon caractère, son amitié envers Martin et son intelligence.
Sinon je n’ai rien à redire dessus, c’est un livre bien écrit que je conseillerais
Rémi Pachet, 3ème 3

samedi 26 février 2011

J’ai lu « ÇA T'APPRENDRA A VIVRE » de Jeanne Benameur.


Catarina a lu pour vous un livre de Jeanne Benameur : une série de portraits et d'interrogations sur soi...
Jeanne Benameur est un écrivain français. Elle est née en 1952 en Algérie
d’un père Tunisien et d’une mère Italienne .
Elle arrive en France des l’âge de 5 ans, sa famille s’installe à la Rochelle.
Ses origines (Algérienne, italienne et française) sont sources de son inspiration même si elle écrit le récit en français. Elle était professeur de lettres, jusqu’à 2001. Elle a reçu en 2001 le Prix Unicef pour son roman « Les Demeurées ».
En 1958, c’est la guerre d’Algérie… Un père, une mère et quatre enfants sont noués par le silence. Le père c’est un arabe, un directeur de prison, la mère une belle Italienne aux yeux bleus.
En Algérie, il y a des « à moitié » des « demis », ni français, ni Arabes. Quand elle découvre qu’ils sont des « demi », elle se demandera quand ils seront entiers ? C’est la question qu’elle se pose .
En France, les exilés qui ne trouveront pas leur place, ils ne sauront pas « vivre comme les autres ». En résumé, Jeanne Benameur raconte sa petite enfance assez difficiles car elle devait s’exiler souvent. Dans ce récit elle raconte les silences et les mensonges d’une famille.
Quand elle dit : « on n’a jamais rien pu faire comme tout le monde », elle montre ici qu’elle n’est pas très heureuse, qu’elle aimerait être plus libre ..
Ce que j’en pense
Je n’est pas vraiment aimé ce livre ..
Cependant, il y a quelques paragraphes que j’ai beaucoup appréciés. Ce livre est drôle et intelligent mais ce n’est pas pour moi . J’étais un peu perdue, car il y avait beaucoup de chapitres et ça changer toujours de sujet comme si c’était un journal intime . Jeanne Benameur raconte son enfance avec son père sa mère ses sœurs son frère ..
Moi je pense quelle cherche a être elle-même mais je trouve dommage que ça ne soit pas assez expliqué ! Et il n’y a pas beaucoup de dialogue…
Mon personnage préféré, c’est la mère, la mère aux yeux bleus. J’aime ce chapitre : « Maman dans mon lit ». Puis j’aime aussi le chapitre de « La secrétaire » : passage assez drôle . Quand elle crie « sauvez-moi » , « sauvez-moi » ! Alors qu’elle n’a presque rien, qu’elle sest juste coupée !
Catarina Cerqueira 3°1

vendredi 25 février 2011

Escadrille 80 de Roald Dahl

Pierre a choisi un autre volet de la vie de Roald Dahl, Escadrille 80.
Roald Dahl est né au Pays de Galles à Cardiff, de parents Norvégiens, il connaît une enfance et une jeunesse assez difficile ; en 1920, à l'âge de trois ans, il perd sa sœur aînée âgée de sept ans et son père, en quelques semaines. Le jeune Roald adorait les livres et les histoires. Comme le raconte Roald dans son livre Moi Boy, son père écrivait beaucoup de journaux intimes dont de nombreux ont été écrits dans les tranchées lors de la Première Guerre mondiale. Roald lui-même tenait un journal intime à partir de l'âge de huit ans. Il n'aimait pas l'école. De l'âge de sept ans et jusqu'à neuf ans, il fréquenta la Llandaff Cathedral School. Adulte, il fut envoyé en mission aux États-Unis, notamment pour convaincre les Américains d'intervenir dans le conflit qui menaçait l’Europe. Il a alors fait la connaissance de l'écrivain britannique C. S. Forester, qui le pousse à écrire, et de Ian Fleming, espion britannique qui deviendra l'auteur des James Bond. Dés lors il se met à écrire. Sa carrière en tant qu'écrivain jeunesse ne devint sérieuse que dans les années 1960, après qu'il fut devenu père.
Escadrille 80 est un récit autobiographique. C’est la suite de Moi, Boy qui raconte son enfance et s'achève lorsque celui-ci est engagé par la Shell, une compagnie pétrolière.

Le début du livre raconte sa vie au Tanganyika, aujourd'hui appelée la Tanzanie, où il décrit sa vie quotidienne. Quand la Seconde Guerre mondiale est déclarée, il est enrôlé dans la K.A.R (l’équivalent des tirailleurs africains pour la France) s'engage dans la Royal Air Force et devient pilote de chasse. Il combattra dans l'escadrille 80 en Libye. Lors de son premier vol en zone de combat il se crash accidentellement aux commandes d'un Gloster Gladiator l'empêchant de piloter plus longtemps…
Ce que j’en pense
Dans ce récit autobiographique de Roald Dahl, je n’ai pas vraiment de personnage préféré car l’auteur ne passe pas assez de temps avec les autres personnages pour que le lecteur puisse vraiment les connaitre et les comprendre. Mais si je devais en choisir un ça serait sans doute Mdisho car j’aime la façon dont il comprend et interprète notre civilisation européenne.

Pendant ma lecture de ce récit, je me sentais un peu jaloux des aventures vécues par Roald Dahl dans sa jeunesse bien qu’il eut parfois frôlé la mort. Je me suis aussi posé la question de ce qu'il doit penser maintenant après avoir vécu des batailles aériennes et tant d’autres aventures.

Ca a été un plaisir de lire ce roman, je le trouve passionnant et très intéressant, les chapitres ne sont jamais dépourvus d’actions. J’ai, par contre, été étonné par le manque d’humilité apparente de l’auteur qui ne laisse deviner aucune trace de défauts, (mais ceci peut être tout á fait réelle bien sur). Ce qui m'a aussi déçu c’est la couverture qui n’est déjà pas trop attirante mais surtout qui ne caractérise pas du tout le livre avec son apparence enfantine.
Pierre Gaté, 3ème 3

jeudi 24 février 2011

Encore Nothomb... Par Aurèle



Aurèle invite à ne pas lire au premier degré le livre d'Amélie Nothomb sur son aventure au Japon.
Le livre que j'ai lu s'intitule « Stupeurs et tremblements ». Il a été écrit par Amélie Nothomb et publié en 1999 par les Éditions Albin Michel. Ce livre lui a valu le prix du roman de l'Académie française en 1999.
Elle est née le 13 août 1967 à Kōbe, ville portuaire située au sud du Japon. D'origine belge, elle est issue d'une famille d'aristocrates. Fille d'un diplomate, les déménagements durant son enfance sont fréquents. Elle a aimé son pays natal - le Japon, qu'elle appelle « pays de la beauté » - et qui est la source d'inspirations de plusieurs de ses romans et notamment de « Stupeur et tremblements ». En 1992, elle écrit son premier roman, « Hygiène de l'assassin ». Ce livre lui aura permis d'avoir le Prix René Fallet et le Prix Alain-Fournier. Depuis, elle cumule les différents prix comme par exemple le Prix de Flore en 2007 pour le livre « Ni d'Ève ni d'Adam » écrit alors la même année. Elle a écrit un livre chaque année depuis « Hygiène de l'assassin ». Elle a alors maintenant sept prix pour dix-neuf livres. Elle a aussi écrit une dizaine de contes et nouvelles qui ont pour la plupart du temps été publiés dans des magazines ou journaux comme le célèbre Charlie Hebdo. Elle a aussi écrit de nombreuses pièces de théâtre dont la plupart sont des adaptions de ses propres livres.

Le livre est un moment de la vie de Amélie: elle est embauchée dans une puissante entreprise au Japon qui s'appelle Yumimoto. Elle se fait beaucoup bousculer dans l'entreprise et se rend compte que les occidentaux ne sont pas les bienvenus. Amélie, qui a envie de surprendre ses supérieurs, prend des initiatives. Malheureusement, le sérieux d'une grosse entreprise ne peut se permettre de laisser quelqu'un à ses propres initiatives. Ce livre nous fait découvrir le Japon du bon, mais surtout du mauvais côté. Ses supérieurs l'ont alors rabaissée au nettoyage des toilettes mais pourtant, les rêves d'Amélie persistent toujours …

Mon avis
Ce livre est intéressant car on découvre l'économie Japonaise et le sérieux perpétuel d'une firme mondiale. On se rend aussi compte que les femmes ne sont pas vraiment traitées comme elles devraient l'être. Pour les Japonais, elles doivent tous simplement avoir un mari, des enfants, un job, et s'écraser devant les hommes. Dans le livre, il y a un passage d'une dizaine de pages sur la femme Japonaise qui est très intéressant.
Ce livre, ce n'est pas que une autobiographie d'un moment de la vie d'Amélie, c'est aussi une grande réflexion sur l'Orient. Ce livre ne doit pas être pris au premier degrés, je pense qu'il faut le lire plusieurs fois avant de comprendre exactement le but qu'Amélie a eu d'avoir écrit ce roman.
Aurèle Guibert 3ème3

mercredi 23 février 2011

Le Scaphandre et le Papillon, par Clément


Une deuxième lecture du Scaphandre et du Papillon, ce livre dicté du coin de l'Oeil par un journaliste hors du commun.
J’ai lu « Le Scaphandre et le Papillon » de Jean-Dominique Bauby, publié aux éditions Robert Laffont. Jean-Dominique Bauby était le rédacteur en chef du magazine « Elle ». Né le 23 avril 1952 à Paris, mort le 9 mars 1997. Il a grandi dans la rue du Mont Thabor derrière le jardin des Tuileries, dans l’ancien immeuble d’Alfred Musset. Il était le père de deux enfants : Théophile et Céleste. Le 8 décembre 1995, il est victime d’un accident vasculaire cérébral qui le plonge dans un coma qui durera 20 jours. Lorsqu’il se réveillera, il sera affecté de ce qu’on appel le « locked-in syndrome » (littéralement : enfermé à l’intérieur de lui-même). Cette maladie va le priver de toutes ses capacités motrices et l’empêchera même de manger, parler ou respirer sans assistance. La seule partie de son corps qui ne sera pas affecté sera son œil gauche, qui pendant 2 ans, sera son seul moyen de communication avec le monde extérieur.

Dans son livre, il nous raconte comment il a vécu cette maladie, les moments qui l’ont marqué avant et pendant qu’il était coincé à l’hôpital maritime de Berck. Le livre commence lorsque Jean-Dominique reçoit la visite de quasiment tout le service de l’hôpital « Je n’avais jamais vu autant de blouses blanches dans ma petite chambre. » et on lui fait essayer un fauteuil roulant pour qu’on puisse le faire sortir. Il se poursuit avec la description de chaque petit événement qui lui arrive comme la visite des infirmières, du kiné, la façon dont il apprend à communiquer avec les autres, etc… Avec parfois des souvenirs de son ancienne vie qui ressurgissent à cause de petits détails.

Mon opinionDans ce livre, mon passage préféré est le chapitre dans lequel il raconte comment il s’est composé un alphabet personnel et de quelle façon il communique. Le fait de devoir arrêter celui avec qui il parle en clignant de l’œil pour pouvoir former des mots puis des phrases, ça m’a fait réfléchir sur la chance qu’on a. D’autant plus que ce genre de choses pourrait nous sembler impossible pour nous, le fait de devoir avoir quelqu’un à qui dicter des lettres et de devoir l’arrêter sur la lettre de notre choix. On se dit que ce genre de choses ne peut arriver qu’aux autres et puis il suffit d’un accident pour qu’une vie bascule. Cette autobiographie pour moi, c’est une leçon de vie car on réalise en la lisant qu’on a énormément de chance d’être en parfaite santé mais qu’on n’en profite pas assez. Et elle nous rappelle aussi que tout peut basculer du jour au lendemain et donc qu’il faut profiter de la vie qui nous est offerte.

Clément Laurence, 3ème3

mardi 22 février 2011

J'ai lu pour vous : Le Temps des Amours


C'est Garance qui a cherché, dans les souvenirs d'enfance des écrivains, le parfum des années Lycée. Elle a lu pour vous le dernier livre autobiographique de Marcel Pagnol.

Marcel Pagnol est né le 28 février 1895 à Aubagne et s’est éteint le 18 avril 1974 à Paris. Il était écrivain, cinéaste et dramaturge. Son père Joseph était instituteur et était marié à Augustine, couturière. Il rentrera au lycée de Thiers grâce à une bourse. Il terminera ses études avec une licence en lettres (anglais) à l’Université d’Aix-en-Provence. Sa mère meurt en 1910, mais son père se remarie en 1912. En 1929, la pièce de théâtre Marius le rend célèbre et est ensuite reprise au cinéma en 1931. En 1977, « Le Temps des Amours » est publié sauf que son œuvre n’est pas terminée car il est décédé en 1974.

L’histoire du livre « Le temps des amours » raconte les années au lycée de Marcel Pagnol. Tout d’abord l’entrée de Marcel au lycée est pour ses parents une grande satisfaction. Avec une bande d’’amis il créé une société secrète (Le Trèfle Rouge) quand il est en 6ème.
Ses bêtises en latin sont à deux doigts de lui faire perdre sa bourse, son ami Lagneau lui sauve la mise.
Lorsque Lagneau tombe amoureux, Pagnol se met à écrire des poèmes et c’est ainsi qu’il découvre sa vocation pour l’écriture. Il n’ose pas l’avouer à son père Joseph car ce dernier souhaite que Marcel devienne instituteur comme lui.

Ce que j’en pense
J’ai bien aimé le personnage Lagneau car je trouve qu’il est touchant avec son mensonge pour ne plus se faire battre par son père et quand il sauve Marcel en disant que c’est lui qui a fait la bêtise.
Lorsque que j’ai lu le livre je me suis posée la question: « Qu’est-ce-que le bonheur ? »
J’ai beaucoup aimé ce livre car j’ai trouvé que c’est une histoire touchante. C’est bête qu’il n’ait pas pu terminer le livre car j’ai envie d’en savoir plus. J’aime bien les récits autobiographiques car cela raconte une histoire vraie.
Garance Leblanc_Lancereau, 3ème1

lundi 21 février 2011

Martin Eden, par Sullivan



Cette fois, c'est Sullivan qui a lu le livre de Jack London.
J'ai lu « Martin Eden »de Jack London, publié aux éditions 10-18.Jack London était un écrivain américain né le 12 janvier 1876 à San Francisco et mort le 22 novembre 1916 à Glen Ellen,(Californie). Il écrivait des thèmes bien précis sur l'aventure et la nature sauvage. Il a écrit plus de 50 nouvelles et romans,il écrit aussi des livres sur sa propre vie, sa misère et le socialisme comme le livre que je vais vous présenter. La mère de Jack London était Flora Welleman et son père était l'astrologue William Chaney. Ils habitaient au numéro 615 Third Street mais ce lieu fut détruit par un séisme. Le père de Jack London aurait abandonné Flora Welleman quelques mois avant qu'elle accouche ,et l'aurait chassée avant de partir parce qu'elle refusait l'avortement. Elle a tenté de se suicider plusieurs fois. Puis elle attrapa une grave maladie qui l'empêcha de s'occuper de son fils. Une nourrice du nom de Virigina Alenzo fut nommée pour la remplacer et finit par l'adopter. La vie de Jack est misérable et à 15 ans il commence une vie d' errance. Il a fait un tas de métiers pour survivre. Jack est sans éducation et sans culture , il s'ouvre l'esprit avec les livres. Son premier mariage est avec Élisabeth Maddern le 7 avril 1900. Ses expériences ouvrières et ses lectures lui ont donné une orientation politique socialiste. Il meurt d'une maladie du sang le 22 novembre 1916 dont il souffrait depuis son voyage dans le pacifique.
Le livre commence par décrire le personnage principal qui est Martin. Jack commence par décrire ses habits et là, on comprend qu'il a une situation plutôt pauvre. C'est un homme très angoissé, tourmenté et rongé par la peur. Jack London décrit les manières des personnages, les objets et les moments passés avec la famille de la jeune fille que Martin aime. Par exemple, au début, il décrit le tableau du repas où Martin est très tendu et ne sait pas comment parler devant ces gens plus élevés que lui et qui avaient des idées bien définies. Le récit de cette autobiographie raconte comment Martin voulait s'intégrer dans le grand monde et la façon qu'il avait de s'acharner à se cultiver pour obtenir une certaine éducation pour plaire à une femme. Donc il se met à apprendre la grammaire, la conjugaison et lit des romans, des poèmes et des livres de politique à tendance socialiste. Mais comme il ne travaille pas , il commence à s'endetter et est obligé d'écrire des nouvelles ou des romans pour gagner sa vie . Mais malheureusement ils sont renvoyés et pas édités. Plus il se cultivait ,plus il se rapprochait de la fille qu'il aimait, Ruth. Mais vers la fin du livre Martin devient blanchisseur à Shelly Hot Springs où il rencontre Joe, c'est un travail pénible mais Martin est endetté et le travail ne lui fait pas peur. Quelques mois après, il revient à Auckland et il a une autre vision des choses, il lit des livres sur le socialisme et il devient socialiste et se fiance avec Ruth qui l'apprécie car il est devenu un grand homme.. Mais Ruth ne l'aime pas vraiment .Il devient ami avec le directeur du parti socialiste Brisenden qui décède peu après leur rencontre et alors Martin apparait dans les journaux comme un socialiste accompli, donc il se fâche avec le famille de Ruth qui demande à Martin de ne plus s'approcher d'elle car ils ne partagent pas ses idées. Donc plus tard il devient riche car il est reconnu comme un homme très cultivé, maintenant ses œuvres sont acceptées et il reçoit de plus en plus de chèques. Plus tard étant délaissé par sa femme bien aimée, Martin ne prit plus goût à la vie et décida de ne plus vivre.

Ce que j 'en pense
Ce que j'ai préféré dans ce livre, c'est les aventures qui arrive à Martin et comment il va les vivre et aussi ce qu'il va lui arriver. Par exemple, je ne m'attendais pas du tout à la blanchisserie et je me demandais aussi comment il allait faire pour conquérir le cœur de Ruth et comment il allait défendre ses idées. J'aime particulièrement la phrase de la fin qui porte à réfléchir sur tout le livre. C'est « Et au moment même où il sut, il cessa de le savoir. » Ce livre montre que même si on est pauvre on peut arriver à s'élever et à devenir riche par le courage et la volonté .
Par contre ce qui m'a déplu dans ce livre ce sont les descriptions longues mais il en faut pour tout comprendre, et aussi les dialogues trop longs mais à part cela le livre est excellent je me suis bien imprégné du livre qui m'a passionné.
Sullivan Démon, 3ème3

dimanche 20 février 2011

J'ai lu Vipère au Poing

Une nouvelle lecture de vie troublée, celle de Hervé Bazin, lue pour vous par Aurélien.

J’ai lu « Vipère au poing » d’Hervé Bazin, paru aux éditions du livre de poche. Hervé Bazin était un écrivain du XXème siècle. Né le 17 Avril 1911 à Angers, mort le 17 Février 1996 à l’âge de 84 ans, il était le second fils d’une famille bourgeoise avec ses deux frères (l’un plus grand et l’autre moins âgé).Son enfance fut marquée par l’autoritarisme d’une mère sèche et méchante, ce qui l’amena à fuguer plusieurs fois durant son adolescence, et à s’opposer définitivement à ses parents. Refusant de poursuivre les études imposées à la faculté d’Angers ou à Saint-Cyr, il s’enfuit à Paris ou il se réfugie dans l’écriture. En 1948, « Vipère au poing » est son premier roman autobiographique qui lui permit non seulement d’atteindre un grand public mais aussi de chasser les fantômes de son enfance .
Dans son livre les deux plus grands frères, Jean et Frédie sont élevés par leur grand-mère à la Belle Angerie tandis que leur mère et leur père, avec le plus jeune frère, Marcel sont en Chine. A la mort de sa belle-mère, Mme Rezeau décida de s’occuper elle-même de l’éducation de ses fils. Jean et Frédie ne sachant pas à quoi s’attendre, s’imaginaient une mère douce et affectueuse, plein d’amour et de compassion pour ses enfants. Ils furent très surpris de découvrir que leur mère était en fait affreusement méchante. Elle installa une véritable tyrannie au sein de la famille sans que Mr Rezeau ne réagisse (trop occuper par sa passion pour les mouches) ; tyrannie à laquelle au fur et à mesure du temps, les trois frères résistèrent. Ils rebaptisèrent leurs mère folcoche et organisèrent toute sorte de plan contre elle et contre sa façon de les éduquer. Jean décida de finir en beauté en expliquant tout à folcoche qui décida d’envoyer chacun des trois frères dans différents collèges.
Le récit commence par l’étranglement d’une vipère par Jean qui se rapporte à un passage de la mythologie Grecque. Au cours du récit Hervé Bazin fera plusieurs fois le lien entre les personnages et les serpents. Le livre ne parle que de la relation entre la mère et ses fils qui se dégrade de jour en jour. Le livre raconte également l’arrivée de jours meilleurs, à partir du XXème chapitre, le premier amour de Jean.

Ce que j’en pense
Mon personnage préféré est Jean car il représente la résistance face à folcoche représentant la tyrannie. Il s’oppose farouchement à sa mère grâce à des plans qui vont d’une simple bêtise à la tentative d’empoisonnement. Au fil des pages les bêtises deviennent de plus en plus graves et la haine grandit au fur et à mesure des chapitres.
En lisant ce livre je me suis posé une question : « Une mère peut elle être à ce point méchante avec ses enfants sans aucune raison ? » et « Peut-on être aussi désagréable avec sa mère à aller jusqu'à la tentative d’empoisonnement ? ».
Je trouve ce livre amusant car les bêtises faites par les trois frères sont bien imaginées face à une ennemie ne voulant pas lâcher prise malgré toutes les inventions des trois petits diables. Je trouve qu’il est bien adapté à un public de la 6ème à la 3ème. Même si j’ai trouvé que le livre ne commençait qu’à partir du troisième chapitre. Mais lorsque la guerre est déclarée entre la mère et les enfants, ce livre est vraiment plaisant à lire.
Aurélien Soulès 3ème1

samedi 19 février 2011

Le Cri de la Mouette, lu par Paola


Une jeune sourde actrice de théâtre et de cinéma : c 'est le destin assez surprenant d'Emmanuelle que l'on peut découvrir dans le "Cri de la Mouette".
J'ai lu le Cri de la Mouette d'Emmanuelle Laborit paru en 1994. Emmanuelle est née sourde profonde le 18 octobre 1972 et c’est une actrice qui a reçu le Molière de la révélation théâtrale en 1993. Emmanuelle Laborit est aussi la petite fille du scientifique Henri Laborit et a une sœur qui se prénomme Marie. Ses parents la surnomment « la mouette » à cause des cris qu'elle poussait lorsque qu'elle était petite. C'est seulement à sept ans qu'elle commence à communiquer avec le monde extérieur : elle n'était plus derrière ce mur ce mur qui la séparait de tous.

Enfant , Emmanuelle Laborit ne pouvait pas communiquer cependant elle avait une sorte de langage ombilical avec sa maman. A sept ans, elle commence à "parler'' et à communiquer avec les autres '' les entendants'' grâce à son père. Celui ci avait entendu à la radio que les sourds avaient leur propre langue, la LSF ''Langue des Signe en France''. Son père l'emmena donc à Vincennes pour apprendre cette langue si mystérieuse à leurs yeux. Sept ans ont passé et Emmanuelle s'est parfaitement bien intégré aux autres '' entendants et sourds ''. Sa sœur Marie qui est entendante l'aide beaucoup. C'est un peu sa confidente. Emmanuelle adolescente commence à faire des bêtises et pas que des petites : est-ce que cela est du au divorce de ses parents ? Elle s'aventure dans des tas de péripéties et se révolte contre la société à laquelle elle n'adhère pas.
Mon avis
J’ai beaucoup aimé ce livre. En effet, j'avais l'impression d'être avec Emmanuelle de la suivre dans ses bêtises, ses joies, de partager la manière dont elle voyait la société, les gens qui l'entouraient. Les questions que je me suis posées en lisant ce livre : Quelle aurait été ma réaction si une personne de mon monde était sourde? Aurais-je appris la langue des signes?
Je me serai investi dans l'apprentissage de cette langue afin de communiquer avec les personnes sourdes et malentendante. En lisant le livre d'Emmanuelle Laborit, on peut se rendre compte que ce n'est pas très facile de s'intégrer. Il y a 27 chapitres et 220 pages : au début, j’ai trouvé cela long mais en continuant à le lire je l'ai trouvé extraordinaire. Je conseille ce livre aux lecteurs
Paola Michaud, 3ème 3.

jeudi 17 février 2011

Stupeur et Tremblements, une autre vision du Japon



Autre Lectrice de Nothomb, Cloé, qui découvre une autre façon de voir le Japon.
« Stupeur et tremblements » Amélie Nothomb

La romancière Amélie Nothomb est née le 13 Août 1967 à Kôbe au Japon. Durant son enfance, elle a vécu au Japon, en Chine, aux Etats-Unis ainsi qu'en Asie du Sud. C'est à l'âge de 17 ans qu'elle part vivre en Belgique, son pays d'origine. C'est en 1999 qu'elle publie "Stupeur et Tremblements" (qui raconte l'année qu'elle a passée au Japon dans la compagnie Yumimoto). Livre que l'on peut acheter aux éditions "Le livre de poche" avec pour première de couverture une photo d'Amélie Nothomb réalisée par Marianne Rosenstiehl. Ce livre est une autobiographie.
« Le 8 janvier 1990 Amélie Nothomb arrive sur son nouveau lieu de travail, la compagnie Yumimoto. Tout au long du livre elle raconte sa vie au travail, le mépris de sa merveilleuse supérieure, et son humiliation et son incompréhension de l'esprit japonais ».

Ce que j'en pense
Moi qui suis « fan du Japon », j'avais envie de lire ce livre, mais quand j'ai remarqué la froideur avec laquelle les employés de Yumimoto traitaient Amélie Nothomb, j'étais vraiment dégoutée! Oui, dégoutée : les gens étaient tellement odieux avec elle ! Mais au fil des pages et des mésaventures qui arrivaient à l'écrivain et l'humour avec lequel elle racontait son histoire, j'ai fini par réfléchir et me dire que c'étaient les japonais et leur vision des choses. Et je suis toujours très intéressée par le Japon. Ce livre m'a touchée, c'est un superbe ouvrage (à mon goût).
Cloé Riquin 3ème 3

lundi 14 février 2011

J'ai lu, à propos de la vie au Japon, Amélie Nothomb


J’ai lu « Stupeur et tremblements » d’Amélie Nothomb, publié aux éditions Albin Michel. Amélie Nothomb, née le 13 août 1967 à Kōbe au Japon, est un écrivain belge de langue française. Elle est issue d'une famille bruxelloise et découvre la Chine, New York, et l'Asie du Sud-est lors des déplacements professionnels de son père, Patrick Nothomb, un ambassadeur belge. Elle reste marquée par la culture nippone qu'elle transpose dans ses écrits. Elle retourne en Belgique à l'âge de 17 ans où elle entame une licence de philologie romane à l’université libre de Bruxelles. En 1992, elle fait son entrée dans le monde des lettres avec son roman « Hygiène de l’Assassin ». Aujourd’hui, elle habite à Bruxelles mais elle fait beaucoup de voyages pour rencontrer ses fans. C’est un récit autobiographique sur la vie des japonais à leur travail.

Le livre commence par ses débuts dans la compagnie Yumimoto, une entreprise qui vend tout ce qui existe sur terre. Ses débuts sont déconcertants. Monsieur Saito lui fait rédiger une lettre, réponse à une invitation pour une partie de golf. A peine le courrier est-il terminé que Saito le déchire et ordonne à Amélie de recommencer. Puis elle se prend d’amitié pour Saitama Mori, aussi appelée "Fubuki".Après plusieurs échecs, elle découvre monsieur Tenshi, le directeur de la section des produits laitier, qui lui proposera de faire un rapport sur du beurre allégé venant de Belgique dans le secret de tout le monde. Puis quelqu’un les dénoncera ce qui leur vaudra d’aller dans le bureau du vice président, monsieur Omochi, qui les insultera de traitres…

Ce que j’en pense

Dans ce livre, mon personnage préféré est monsieur Tenshi car il n’est pas comme les autres personnes, il essaye d’aider Amélie Nothomb pour qu’elle ne soit plus "torturée" par tous les autres cadres.
Grace au livre je me suis posé une question : « La vie au japon est elle si dure ? ».
Je trouve que ce livre est bien car il nous montre la dureté du travail au Japon, car toutes ces personnes sont humiliées, rabaissées, injuriées, etc. Ils travaillent dans la peur.
Simon Plaud, 3ème 1

samedi 12 février 2011

L'enfant de Jules Vallès : bouleversant !



Marion a lu l'enfant et dit son émotion à la lecture de ces pages si surprenantes.
L'enfant de Jules Valles

Le livre que j'ai choisi de lire est le premier tome d'une trilogie écrite par Jules Vallès, «  L'enfant ».
Julles Valles, né le 11 Juin 1832 en Haute-Loire et mort le 14 Février 1885 à Paris, était un journaliste, écrivain ainsi que politicien. Il est né d'un père professeur et d'une mère fille de paysan et eut une enfance assez difficile. Dans sa vie, il fut également l'auteur du fameux quotidien « Le cri du peuple » qui était le journal le plus lu à l'époque par les français. De 1871 à 1880, Jules Vallès part s'exiler en Angleterre, à cause d'une condamnation à mort. Juste avant de partir en Angleterre, il fut élu à la Commune de Paris, qui est une période de deux mois durant laquelle les membres de cette Commune s'oppose aux décisions de l'Assemblée Générale.
Jules Vallès est entré au collège du Puy en 1839 puis déménage avec ses parents à St-Etienne où il étudiera de la 7e à la 3e, dans un collège où son père enseigne en classe de 7e.
Puis il déménage une nouvelle fois à Nantes parce que son père est muté dans le Collège Royal de Nantes. Il y restera pour son année de 3e et rentre l'année suivante au Lycée où il étudiera la Rhétorique. Et finalement en 1848, Jules part à Paris pour continuer d'étudier la rhétorique au Lycée Bonaparte en 2e. Durant son voyage à Paris, il vit dans le pensionnat Lemeignan. Tous ces déménagement ont certainement dû bousculer l'enfance de Jules Vallès.

Quand on regarde bien ce livre, on peut voir au début que Jules Vallès a fait une note et quand on lit cette note, on peut y lire que Jules dédicace ce livre à tous les enfants qui ont vécu la même chose que lui, c'est à dire une enfance violente, et ceux qui se sont fait martyriser pas leurs parents. Cette note est assez touchante et quand on lit le livre, on ne pense pas que Jules ait pu écrire ça parce qu'il dit clairement au début de son œuvre qu'il voit sa situation comme plutôt favorable, il pense qu'il est un enfant trop gâté par sa mère et qu'elle se donne tant de mal à l'élever. Il ne se rend pas compte qu'en fait, sa mère est très violente avec lui et que ce n'est absolument pas sa faute, ce que lui pense clairement. En fait, sa mère lui a toujours dit qu'il ne fallait pas gâter un enfant parce que sinon il en profite et qu'il devient ingrat alors Jules ( qui se fait appeler Jacques dans le livre) pense qu'il est un enfant méchant, qu'il fait du mal à sa mère parce qu'elle se démène pour le rendre heureux. Et pourtant, au début du livre, au premier chapitre, il dit qu'il n'a pas de souvenirs heureux de son enfance, d'aucune tendresse venant de ses parents. C'est un livre triste à lire parce qu'on ne peut pas se mettre à la place d'une personne dans cette situation et pourtant on a envie de dénoncer ça parce que c'est horrible de faire subir ça à un enfant.
Son récit est autobiographique et il raconte sa longue jeunesse dans laquelle il a heureusement vécu des choses bonnes avec ses amis, sa famille. Il nous informe de son quotidien, raconte que tous les jours sa mère le fouette et qu'il est frappé, fâché et subit toutes sortes de violence pour toutes les raison, toutes plus absurdes les une que les autres. Il nous présente vaguement sa plus proche famille, ses tantes et cousines, ses oncles et enfin le peu d'amis qu'il se fait entre deux déménagements. Il passe souvent du temps avec le cordonnier dont il apprécie les enfants et avec lesquels il s'amuse bien mais sa mère essaye de les éloigner parce que cela rend son fils trop heureux. Et puis tout au long de son histoire, il commence à comprendre sa situation mais pas totalement. Des fois il y pense que sa mère est odieuse avec lui mais sur le champ il s'excuse et se puni mentalement de dire des choses si méchantes sur sa mère.

Mon avis

Dans ce livre, il y a assez de personnages qui se rendent compte de la situation de Jacques mais qui n'osent pas le dénoncer. Notamment la voisine, qui des fois, dit à la mère de Jules qu'elle peut le fouetter à sa place pour la soulager mais au final, elle fait semblant et lui donne des bonbons. Il y a aussi sa famille qui est plutôt gentille. Au cours d'un voyage chez son oncle, il tombe amoureux de ses cousines mais doit les quitter, pour toujours. En fait, c'est un peu la consolation de ce livre, les personnes qui donnent du bonheur à Jacques, même si celui-là ne dure pas très longtemps. Le bonheur, Jacques pense le ressentir, mais ce n'est pas le même que le nôtre. Son bonheur à lui, c'est tout ce que pourrait faire le bonheur de sa mère et en l'occurrence, il dit que le bonheur de sa mère passe dans les violences qu'elle lui inflige. Alors il se laisse faire et il encaisse tant bien que mal.
Pour moi c'est un bon livre parce qu'il fait vraiment réfléchir et pour ma part, il m'a bouleversée et j'ai été très émue parce que ce petit garçon ne connaîtra jamais le bonheur qu'un enfant a pu connaître grâce à ses proches. Jacques lui n'avait pour proches que quelques membres de sa famille et des amis. En plus il a vécu son enfance dans des maisons sales situées dans des rues pas très propres. Alors je pense que c'est une sorte de morale faite eux personnes semblables à la mère de Jules et à tous les petits enfants tels que Jules qui subissent la violence de leurs parents et qui n'ont rien d'autre à faire que d'attendre, sans rien dire, sans dénoncer. C'est une triste réalité!

Marion Disarbois, 3ème 3

vendredi 11 février 2011

Antoine s'enthousiasme pour Pilote de Guerre



Une lecture très complète et très intéressante : c'est la lecture de Pilote de Guerre de Saint-Ex par Antoine.
J'ai lu « Pilote de Guerre » écrit par Antoine de Saint-Exupéry, paru en 1942 par les éditions Gallimard. Antoine de Saint-Exupéry est né le 29 juin 1900 à Lyon, il est issu d'une famille noble et passe une enfance heureuse malgré la perte de son père mort prématurément. Il s'oriente vers les beaux-arts et l'architecture car il n'était pas un élève très brillant malgré l'obtention de son bac. Suite à son échec au concours à l'école navale, il décide de devenir pilote. Antoine de Saint-Exupéry est un pilote de la seconde guerre mondiale qui, suite à ses diverses aventures, écrit de nombreux livres racontant son impression de la guerre et de ce qu'il en vit. Il sera pendant longtemps un des seuls survivants au massacre de la seconde guerre mondiale dans son « Groupe » (2/33). Il disparaît tragiquement le 31 Juillet 1944 sur les côtes de Provence en Méditerranée. Il est reconnu en 1948 « être mort pour la France » et le 12 mars 1950, le commandant Antoine de Saint-Exupéry est cité à l'ordre de l'armée aérienne à titre posthume. A Agay, dans le Var, se dresse un petit mémorial en sa mémoire. Sa disparition a sans doute eu lieu aux larges de cette commune. De plus, ses descendants résident toujours dans la baie d'Agay.
Ce livre est un livre autobiographique sur le stress de la guerre et tout ce qui pousse les soldats au désespoir. Ce livre est donc touchant et nous met dans la peau d'Antoine de Saint-Exupéry qui doute sans cesse, ce qui nous pousse à nous intégrer davantage dans le livre et donc augmente le suspense de ce roman. Antoine est aussi l'écrivain du célèbre roman « Le Petit Prince » écoulé à plus de 220 millions d'exemplaires (un des livres les plus vendus dans le monde) et obtient en partie grâce à ce succès, une plaque sur le mur du Panthéon de Paris afin d'honorer sa disparition.

« Pilote de Guerre » relate le fait qu'Antoine de Saint-Exupéry a été envoyé, lui et un équipage de deux autres hommes, faire une mission de reconnaissance d'une ville en territoire ennemie et doit donc traverser l'espace aérien allemand, qui est de très loin, supérieur à l'espace aérien français. Il va donc devoir affronter, seul, de nombreux avions ennemis qui sont plus évolués que le sien. Étant l'un des seuls survivants de son Groupe (2/33), Antoine trouve au départ qu'il s'agit d'une mission stupide et d'un sacrifice supplémentaire pour leur groupe qui subit de nouvelles pertes tous les jours. Il verra par la suite son opinion sur cette mission changer ...

Ce que j'en pense

Avant tout sachez, chers lecteurs, que j'ai lu de nombreux livres, et c'est de loin mon livre préféré. On se demande comment va finir le « Capitaine » et son équipage, s'il va survivre à ces incessantes attaques et s'il pourra retourner dans sa base, où les quelques survivants qu'il connaît depuis le début de cette guerre l'attendent. L'ensemble donne un rendu avec un suspense important, et bizarrement, du fait que sa mentalité évolue, ça nous pousse à réfléchir, à penser par nous-mêmes à ce que l'on ferait si cela nous arrivait et je pense que c'est le point fort du livre.
Mon personnage préféré dans le livre est bien entendu le personnage principal car on ne connait que très peu le caractère et la personnalité des autres personnages, même ceux qui font partie de son équipage, cela démontre bien le fait que « Pilote de guerre » est une autobiographie basée quasi entièrement sur sa personne. Antoine de Saint-Exupéry est mon personnage préféré car on voit à travers la totalité de ce livre sa mentalité évoluer. Il part d'un sentiment de dégoût envers cette mission (il pense qu'il va être sacrifié contre de vulgaires renseignements qui, selon lui, ne valent pas la peine, et, il se donne d'ailleurs beaucoup de mal à le faire comprendre au lecteur. Il insiste aussi sur le fait que la France s'écroule comme un château de cartes et qu'ils n'ont aucune chance contre la puissance industrielle de l'Allemagne). Puis, il éprouvera une certaine colère à devoir combattre et avoue, à nous, lecteurs, qu'il ne comprend pas que les autres pays qui sont en total accord avec la France refusent de s'engager dans ce combat qui est, d'un point de vue humain, leur combat. Il pense donc que ces pays se défilent de leurs responsabilités. Il s'agit d'ailleurs de mon chapitre préféré du livre et je trouve qu'il est de loin le plus philosophique de tous. Et enfin, Antoine n'aura plus qu'un sentiment d'invincibilité qu'il exprimera car il n'a plus peur de la mort. Il le sent par le fait qu'il a survécu jusque là où il l'espérait. Antoine trouve, d'après lui, son « invincibilité » grâce à ses ennemis qui n'arrivent pas à le tuer et ça le rend plus fort en tout cas, psychologiquement.
En commençant ce livre, je ne pensais vraiment pas que j'allais éprouver une telle émotion dans ses écrits et que j'allais l'apprécier à ce point, c'est pour ça que je le recommande à tous et à toutes, car je pense honnêtement que ce serait une erreur que de ne pas le lire.
Antoine Michaux, 3ème 3

jeudi 10 février 2011

Le Cri de la Mouette, lu par Mathilde


Autre lecture du Cri de la Mouette, celle de Mathilde.
Emmanuelle Laborit est une femme sourde profonde. C'est à seulement 7 ans que ses parents découvrent cette sombre vérité. Et c'est à cet âge qu'elle va découvrir le langage des signes, peu utilisé en france à l'époque, sachant que le langage des signes n'a été véritablement autorisé que dans les année 1990. Emmanuelle sera la première comédienne sourde en France à remporter un Molière.

Elle va écrire «Le cri de la mouette», une autobiographie désignant les moments forts de sa vie, dés l'age de 7 ans, quand on découvrira sa surdité. Dans ce livre, elle va dévoiler ses sentiments, ses rêves, ses joies, ses peines et ses peurs. Un livre fort en émotion, qui raconte la vie d'une jeune sourde se battant contre les entendants, pour obtenir le droit à parler en signant, et non en parlant oralement, comme on l'y obligeait.

Elle parle des différente étapes de sa vie. L'enfance, l'adolescence et le monde des adultes. A travers ses yeux, on comprendra le monde, sans entendre... Dans ce livre, le personnage, c'est elle, Emmanuelle Laborit. On s'attache immédiatement à elle, à ses déboires et ses tristesses. Elle ne se retient pas pour écrire tous les moindres détails de ses émotions... Et va jusqu'à révéler ses bêtises d'adolescente. En lisant ces écrits, l'émotion nous gagne, et à la fin de la lecture, on regarde imédiatement le monde autrement.

Ce que je pense du livre ? Et bien, même si les phrases sont courtes et simples, le livre reste un peu compliqué à comprendre, sur certains points. C'est très psychologique, ça nous fait réfléchir, et nous révolte à certains chapitres. J'ai beaucoup apprécié Emmanuelle dans ce livre, j'ai tout de suite ressenti de l'affection pour elle. Son courage, l'acceptation de sa surdité, sa peine... Emmanuelle a vécu tout plein d'aventures, et une chance inespérée s'est offerte à elle. J'admire sa ténacité, car elle lachait jamais ses objectifs, jamais elle ne renonçait ! Elle a travaillé sans relache pour obtenir son Bac, malgré ses dificulté à apprendre à parler. Jamais elle n'a abandonné, même dans les pires situations. J'ai été révoltée quand elle parle qu'une fois, la police l'a enfermée en prison durant toute une nuit, alors qu'elle n'avait que 13 ans. Il ont profité de sa surdité pour faire comme s'ils ne l'entendaient pas crier, appellant ses parents. Ça m'a marqué ce chapitre... il était violent, plein d'émotion que je ressentais.
La fin est un peut "baclée", ce qui est dommage. On aimerait en savoir plus sur elle. Ce qui est sur, c'est que ce livre donne à réfléchir, à voir le monde autrement. Les sourds ont mené une guerre pour avoir le droit d'utiliser le langage des signes, il y a à peine 20 ans... Quand on y réfléchit, c'est très récent.

Mathilde Gaulthier, 3ème3

mercredi 9 février 2011

Le Scaphandre et le Papillon, lu par Floriane


Un livre étrange, écrit par un battement de paupière... et recommandé par Floriane.
« Le scaphandre et le papillon » est un livre autobiographique, publié par Robert Laffont. Il a été écrit par Jean-Dominique Bauby. C’est un journaliste né le 23 avril 1952 à Paris. Etant jeune, il a vécu rue du Mont-Thabor à Paris. Plus tard, il est devenu journaliste et rédacteur en chef du magazine « Elle ». Il vivait avec Sylvie de la Rochefoucauld. Elle est la présidente de « Canal Jimmy ». Il a également deux enfants : Théophile et Céleste. Mais dans sa petite vie tranquille de père de famille, un jour lui fut fatal. Un accident cardio-vasculaire plonge Jean-Dominique dans un coma le vendredi 8 décembre 1995. Il avait 44 ans. A son réveil, il est atteint du « locked-in syndrome », une maladie qui le paralyse entièrement sauf la paupière de son œil gauche. Grâce à elle, il peut communiquer. Il est hospitalisé à Berk. Son esprit n’est pas touché par la maladie. Il dicte donc un livre sur son histoire, le « scaphandre et le papillon » lettre par lettre en clignant de sa paupière. Ce livre est publié le 6 mars 1997, mais malheureusement, il décède trois jours après. C’est une œuvre réalisée avec beaucoup de patience.
Au début du livre, il explique son réveil à l’hôpital. Puis un gène l’envahit, un scaphandre. Il apprend qu’il est atteint du Locked-in syndrome : une maladie qui le paralyse entièrement mais qui laisse son esprit intact. Seule sa paupière gauche peut encore bouger. C’est son seul moyen d’être relié à la vie car grâce à elle, il peut communiquer. On lui présente alors un fauteuil dans lequel il restera assis jusqu’à la fin de sa vie. Mais cela n’a pas été un grand choc. On lui imposa par la suite un nouvel alphabet (version ESA). Il a été conçu pour pouvoir communiquer plus facilement. Les lettres sont classées par fréquence (dans la langue française). Ce système consiste à dire l’alphabet lettre par lettre puis Jean-Dominique arrête l’interlocuteur sur la lettre qu’il veut faire comprendre. Ainsi de suite, des mots se forment rapidement. Mais là ou la vérité réapparait, c’est au moment ou Jean-Dominique se revoit, pour la première fois depuis l’accident, dans un miroir…
Ce que j’en penseJe pense que mon personnage préféré dans ce livre est tout simplement Jean-Dominique. Durant l’histoire, on s’attache petit à petit à cette personne en fauteuil roulant. On le découvre sous un autre angle. J’aime bien la comparaison entre lui et son scaphandre.
Quand j’ai lu ce livre, je me suis demandé « comment peut-on se sentir dans un corps qui ne bouge pas ? » sachant que l’esprit reste intact. On se sent toujours comme avant et pourtant plus rien ne marche. Et aussi : « Après un tel accident, est-il possible de se souvenir de toute sa vie ? Au moindre détail, comme il le raconte dans son livre ? ».
Personnellement, je n’aime pas trop les biographies, mais celle-ci était plutôt intéressante. En effet, cette histoire réelle est plutôt touchante, on pouvait comprendre tout ce qu’il ressentait.
J’ai regardé le film du livre par curiosité et j’en ai été déçue. Le livre est bien mieux. Dans le film, ils ont rajouté une fille à Jean-Dominique, Hortense, qui n’a malheureusement jamais existé.
Prenez le temps de lire ce livre, et découvrez une autre dimension du Locked-in Syndrome.

Floriane Barbarin, 3ème 3

mardi 8 février 2011

Martin Eden de Jack London, une lecture très complète de Florentin


Florentin s'est attaqué à Martin Eden et il en est sorti vainqueur. Belle lecture, belle réflexion.

J'ai choisi de lire "Martin Eden" de Jack London, publié par Domaine Étranger, à la collection 10/18.

Le vrai nom de cet auteur est John Griffith Chaney. Il est né le 12 janvier 1876 à San Francisco, Californie. Sa mère s'appelait Flora Wellman, et son père William Chaney. Ils se seraient séparés car la femme ne voulait pas avorter. Elle s'est finalement remariée avec John London, un ancien combattant devenu veuf. Le fils adopte alors le nom de son beau-père, et devient Jack London.
Son enfance est assez misérable, et à partir de quinze ans il enchaine les métiers pour survivre.
Il a ainsi été agriculteur, blanchisseur, chercheur d'or, chasseur de phoques, pilleur d'huîtres...
Il commence par être autodidacte, apprenant tout dans les livres. Puis il s'inscrit à l'université, termine le programme de deux ans en quatre mois. Il étudie Marx, Spencer et devient profondément socialiste. Il connaît peu de succès avec ses essais littéraires, mais finalement sa renommée se fait grâce à "L'appel de la forêt". Tragiquement, Jack London imite son héros de "Martin Eden" et se suicide le 22 novembre 1916.

"Martin Eden" passe pour être son autobiographie romancée, abordant les thèmes des différences entre les classes sociales, des difficultés de se faire un nom dans l'écriture.

Comme l'auteur, le héros est un ex-prolétaire ( marin pour Martin Eden, ouvrier pour Jack London) lequel, pour toucher la jeune bourgeoise dont il vient de tomber amoureux, va tout faire pour s'en rendre digne et se rapprocher d'elle en terme de situation sociale. Il étudie comme un forcené afin de parler "Correctement", devenir cultivé. Après l'avoir réussi, il travaille sans relâche pour faire publier ses nouvelles et espère devenir célèbre rapidement. Il enchaine refus sur refus et stagne dans un niveau de vie exécrable, l'écriture étant sa seule activité. Mais le jour où il connaitra le succès, où il aura enfin pris sa revanche sur la vie, il sera trop tard pour sa confiance en la vie...
Une différence notable entre l'auteur et le héros tient à leurs idées politiques : Martin Eden est individualiste.

Ce que j'en pense
Mon personnage préféré est Brissenden : un ami de Martin qui l'aide et partage ses idées. Il est très riche, et malheureusement atteint de tuberculose. Ce personnage m'est très sympathique, car il vient porter secours au héros, à un moment difficile.

"Martin Eden" est un livre sur le débat d'un homme qui veut sortir de son moule, sortir de sa classe sociale et réaliser son rêve : être enfin publié, et reconnu. Malheureusement, au moment où il y parvient enfin, c'est trop tard, il a perdu confiance dans le genre humain et la vie elle-même, et n'a plus le goût d'écrire.
Martin Eden ne se reconnaît plus dans le prolétariat, il s'en est trop éloigné en ayant touché à un mode de vie et une culture "élevée". Il n'aura non plus jamais sa place dans la bourgeoisie, détestant leur mode de vie trop conformiste.
Ce livre prouve que chacun peut réussir (certes avec des difficultés relatives) si on est déterminé.

Je me suis posé une question à la lecture de ce livre : faut il faire son opinion au premier abord sur la notoriété de la personne et accepter tout ce qui vient d'elle, sous prétexte qu'elle est célèbre ? Ou au contraire juger la qualité du travail accompli avant tout ?
Elle m'est venue à l'esprit quand j'ai vu que les éditeurs qui auparavant dédaignaient les essais de Martin, se les arrachent une fois qu'il devient célèbre.
Cette question est toujours d'actualité, avec les auteurs à succès de nos jours...
J'ai adoré ce livre. La façon dont London décrit les sensations et images nous donne vraiment l'impression d'y assister. Il est malgré tout un peu complexe au niveau du vocabulaire, avec quelques termes politiques spécialisés.
Je le recommande vivement, il est excellent.
TRIBOT Florentin 3°3

lundi 7 février 2011

On n'est pas sérieux quand on a 17 ans, autre lecture



Cette fois, c'est Alizée qui a lu le témoignage de cette jeune ado. Et qui le recommande.
On n’est pas sérieux quand on a 17 ans de Barbara Samson.
Barbara Samson, née le 7 février 1975 à Chartres, est un auteur français qui a été contaminée par le VIH (virus du SIDA) à l’âge de 17 ans. Son histoire a été portée à l’écran dans le téléfilm « Mes 17 ans ». En 1994, après avoir rencontrée le Dr Eric Chapeau-Aslund, un médecin très engagé dans la lutte contre le sida, ils organisent un programme éducatif dans les collèges, lycée, les universités et les entreprises en France, en Suède, en Suisse, aux USA, aux Japon… à un moment où le sida reste méconnu et objet de mythes. Barbara quitte la scène médiatique et associative au début des années 2000 pour se consacrer à une vie professionnelle et à ses proches. Depuis peu, Barbara participe avec quelques uns de ses amis à diverses manifestations pour le comité des familles, association de soutien aux familles vivant avec le VIH en France. Le livre commence quand Barbara a eu un coup de foudre. Elle est une adolescente de 17 ans, qui est mal dans sa peau, cherche à aimer et à être aimée. Elle ne veut rien manger. Ses parents la mettent dans un centre, pour la faire manger. Elle rencontre un jeune homme qui s’appelle Anthony, âgé de 28 ans, ancien drogué, atteint du SIDA, mais Barbara ne le sait pas encore. Anthony pour commencer montre à Barbara ses poèmes. Ils sont dans la chambre d’Anthony, il l’embrasse, Barbara ne veut pas aller plus loin, il lui demande si elle est séropositive et elle lui répond que non. Elle lui dit qu’elle est vierge. Cette nuit-là, ils ne font pas l’amour. La 2eme nuit Barbara perd sa virginité avec Anthony, sauf qu’elle a attrapé le VIH, sans le savoir car c’est le médecin qui lui annonce. C’est là où le cauchemar de Barbara commence.
Dans ce livre mon personnage préféré est Barbara. C’est une femme très courageuse. Elle exprime ses sentiments, émotions. Après avoir lu ce livre, on a vraiment beaucoup d’estime pour elle. Ce livre nous donne d’une certaine façon une leçon de vie. Ce livre nous remet les pendules à l’heure. Je conseille ce livre à tout le monde, il est à lire d’urgence. Le SIDA concerne tout le monde donc le livrer aussi.
Alizée Fayolle, 3ème 3

samedi 5 février 2011

A-t-on toujours besoin d’un chef ? Compte-rendu du café philo sur l'anarchisme


Proposé par des élèves, le débat porte aujourd’hui sur l’anarchisme, c’est-à-dire sur la possibilité de penser la société dans un cadre libéré de tout principe de domination. Peut-on libérer l’individu de toute soumission en lui proposant de gérer le social comme l’individuel ? En d’autres termes plus simples, peut-on se passer de chefs ?

Maxence : « On n’a pas toujours besoin d’un chef, parce que dans la vie quand on se retrouve seul, il faut faire preuve d’autonomie, prendre des décisions tout seul ».
Séverine : « L’émancipation des peuples n’est pas toujours compatible avec l’idée d’un chef puissant ».
Un élève de 6e : « Nous en France, on ne voulait plus de chef, c’est pour ça qu’il y a eu la révolution, mais après on a rétabli un pouvoir avec des chefs, des lois, une police et une armée ».
François : « S’il n’y a pas de chef, c’est le Far-West, tout le monde fait ce qu’il veut. Les gens ne sont pas assez autonomes pour pouvoir vivre sans chef ».
Victor : « En Belgique, ils n’ont plus de gouvernement, et bien les belges sont perdus, ils demandent un gouvernement ».
Manon : « On a besoin de cadres, ces cadres n’empêchent pas qu’on reste en démocratie et qu’on ait des libertés. A la maison, il y a quelqu’un pour nous cadrer, c’est les parents».
Maxence : « En tant qu’enfant, on a plein de chefs au dessus de nous : les parents, les profs, la principale, le président ».
Cloé : « Ce n’est pas le président qui va nous dire « va te brosser les dents ! » »
Virgile : « Ce n’est pas pareil, les parents ne sont pas vraiment des chefs, ils doivent faire notre éducation, et nous poser des limites. Si à l’adolescence tu as envie de plus d’autonomie, il faut en avoir les moyens, ne plus dépendre d’eux financièrement ».
Victor : « l’école soumet trop les élèves, et les habitue à la soumission. Si on a toujours besoin de chef, c’est à cause de notre éducation. Si les rapports étaient différents, les choses pourraient évoluer dans un autres sens ».

Peut-on imaginer un monde sans président ?
Un sixième : « y’en aurait plein qui feraient des bêtises, il y aurait des guerres civiles ».
Maxence : « il y a des chefs partout et pourtant il y a des guerres ».
Paul : « Il y aurait plein de vols, les gens feraient n’importe quoi ».
Cloé : « Pour que ça marche, il faudrait que tout le monde pense pareil ».

Peut-on imaginer une gestion de société autre que par des dirigeants ?
Virgile : « Pour que ça marche il faudrait supprimer l’argent ».
Jacques : « Proudhon, un de ceux qui ont pensé l’anarchisme, disait : la propriété c’est le vol ».
Manon : « Tout le monde n’est pas prêt à tout partager, on a besoin d’avoir des choses personnelles, qu’on n’a pas envie de partager ».
Un sixième : « si quelqu’un plante du blé, c’est à lui ».
Victor : « Oui mais si un mécano répare le tracteur du mec qui plante le blé et bien en échange il lui donne du blé. C’est un échange permanent et les tâches sont réparties ».
Jacques : « A Châtellerault, ça existe, c’est le système d’échange local, le SEL. Chacun propose une compétence : tailler une haie, réparer une haie, parler une langue étrangère… et sans passer par de l’argent on troque son savoir-faire ».
William : « Il ne faudrait pas de riches. Pourquoi ceux-là possèdent plus que les autres ? »
Manon : « On a besoin d’un espace privé ».
Théophile : « non, c’est juste qu’on est trop habitués à fermer notre porte ».
Victor : « ça pourrait se faire dans les villages, les gens feraient des réunions et régleraient leurs problèmes ensemble ».
Un sixième : « ça ne marcherait pas dans les entreprises, les ouvriers ne sauraient pas faire ».
Manon : «Il faut quelqu’un pour assumer les responsabilités ».
Jacques : « Coopératives, espaces d’autogestion, scop : les ouvriers s’organisent pour faire marcher le système. Il ya des lycées qui fonctionnent sur ce modèle, comme à Saint Nazaire »
Lucas : « Si on partage tout dans une communauté, il faut se faire confiance ».
Maxence : « Si on met tout en commun, il n’y aura plus de vol ».
Arwen : « Il y aura toujours des gens qui veulent plus que les autres ».
Victor : « Il faut que les autres personnes soient tes amis, on n’a pas envie de voler ses amis ».
Théophile : « Mais si quelqu’un fait semblant d’être ton ami ? »
Maxence : « ça va être dur pour les premiers qui vont mettre cette société en place, mais les enfants qui vont être élevés dans cette ambiance, ça sera plus facile".
Jacques : « Il existe un peuple pacifique en Colombie, les Arhuacos, qui n’ont pas de chef, pas de propriété pas de prison, pas d’armes, pas de criminels ».

La plupart des arguments et contre-arguments sont posés. Pour ce débat comme pour les autres, la discussion est loin d'être close. Au lecteur de la continuer, y compris par des commentaires…