lundi 26 avril 2010

J'ai lu pour vous "La Lettre de Conrad"


C'est Alexandre qui propose aujourd'hui un petit tour historique du côté des bouleversements qui ont traversé le XXème siècle.

J’ai lu un texte de Fred Uhlman qui s’appelle « La Lettre de Conrad » qui a été publié aux éditions Magnard. Fred Uhlman était un écrivain peintre du XXème siècle. Il est né à Stuttgart en Allemagne le 19 janvier 1901 et est mort le 11 avril 1985 à Londres. Il est issu du milieu bourgeois. Il commence des études de droit pour devenir avocat, même si il rêve de devenir poète. En 1933, il quitte son pays natal et va à Paris pour fuir le nazisme. C’est en 1936 pendant un séjour en Espagne, il rencontra sa future femme, la fille de Sir Henry Page Croft, Diana. Ils seront obligés de quitter le pays pour cause de guerre civile et s’installeront en Angleterre. Il fonda la ligue allemande libre pour la culture. Ses parents sont morts en déportation et sa sœur se jeta sous un train avec son bébé en partance d’Auschwitz. Il sera interné sur l’île de Man parce que les anglais avaient peur que les allemands les surveillent. Pendant ce temps, sa fille naîtra. Six mois plus tard, il est libéré. En 1943, son fils naîtra. Il meurt en 1985 au moment où son œuvre rencontre un franc succès. Il publie en 1960 son premier roman, son autobiographie, et il ne publiera qu’en 1971 « L’ami retrouvé ». C’est à sa demande que « La Lettre de Conrad » sera publiée après sa mort en 1985.
Ce récit est une autobiographie (une sorte de confession) du personnage de Fred Uhlman : Conrad Von Hohenfels. Le livre raconte la vie de Conrad de sa jeunesse jusqu'à le jour où il écrit le livre, juste avant sa mort, parce qu’il a fait partie d’un complot. Il nous raconte différents épisodes de sa vie qui l’ont marqué.
Le livre commence en 1951, où Fritz Detmold, un professeur d’études historiques entreprit d’écrire l’histoire de la famille Hohenfels. Il chercha dans les archives et trouva une enveloppe scellée où était inscrit « Pour Hans Schwartz ». C’est à partir de la où on commence à lire la lettre. Dès la première page, on apprend que Conrad est en prison pour avoir participé à un complot contre Hitler. Il écrit à son ami Hans qu’il a connu au lycée. Hans est un juif. Conrad se reproche de l’avoir trahi. Dans cette lettre, il écrit l’histoire de son amitié avec Hans. Il mêle souvenir et l’instant présent. Il essaie d’expliquer à Hans pourquoi il l’a trahi. Conrad souhaite que son ami le comprenne à travers ce texte
Ce que j’en pense
Mon personnage préféré est Conrad. On apprend tout de sa vie. Il n’avait pas beaucoup de contact avec ses parents. En plus sa mère détestait les juifs. Malgré cela, j’ai trouvé que Conrad et Hans était de très bon amis, jusqu’à temps que Conrad le trahisse en entrant dans les jeunesses hitlériennes. Ce que j’aime bien aussi, c’est qu’on a l’impression d’être à la place de Hans. On a vraiment cette impression d’avoir vécu tout cela. Il y a aussi une autre impression, celle que Conrad nous lit ou nous parle, même si on lit cette lettre.

Alexandre Gaudin, 3ème3

jeudi 15 avril 2010

J'ai lu pour vous : "L'Ecume des Jours"


« J’ai lu « L’écume des jours » de Boris Vian, paru aux éditions 10/18 . Boris Vian était musicien, écrivain, ingénieur. Né le 10 mars 1920 à Ville-d’Avray, il avait deux frères et une sœur. Vers ses 12 ans, il est atteint de rhumatisme cardiaque et à la fin des années 30, il obtient son baccalauréat en Latin grec puis maths élémentaires. Il s’intéresse au jazz et organise des surprises-parties. Il obtient son diplôme d’ingénieur en 1942. L’année précédente, il épouse Marie Léglise et ils ont rapidement un fils Patrick. Peu après, il devient trompettiste. Il écrit plusieurs textes sous des pseudonymes. Pendant l’année 1946, il rédige « J’irai cracher sur vos tombes », best-seller de 1947. Il divorce avec Michelle après avoir eu une fille Carole. Il se remarie avec Ursula Kubler. La dernière décennie de sa vie est très musicale, il meurt le 23 juin 1959.
« L’écume des jours » parle de l’amour pur, celui qui lie des êtres à jamais. Pour ce livre, laissez vous emporter, laissez votre cerveau de côté car le monde tel qu’il est décrit dans ce livre est très différent du nôtre, et Boris Vian manie l’art du langage avec tant d’aisance …

Ce livre raconte les péripéties de jeunes gens amoureux et tous liés d’amitié, l’histoire de Colin, de son ami Chick et de son cuisinier Nicolas. Au cours d’une soirée, Colin tombe amoureux de Chloé et décide de la revoir, l’histoire d’amour commence. Les premiers chapitres présentent les personnages et énoncent les rencontres de ces individus avec leur âme soeur. Aussi singuliers les uns que les autres, les personnages aiment les choses simples : la musique la littérature et la cuisine.
Ce que j'en pense
Tout d’abord, on entre progressivement dans le récit et il ne nous apparait vraiment clair qu’à partir d’une dizaine de minutes de lecture. J'ai cependant vite accroché au roman car ce sont des thèmes qui me tiennent à cœur, c’est un livre très bien écrit, avec un vocabulaire riche mais simple.
Mon personnage préféré est Colin car son amour pour Chloé est grand, passionné, rien ne peut les séparer et il fait tout pour la rendre heureuse, y compris au péril de sa vie. Il adore la musique et est sûrement le personnage le plus attentionné, le plus ouvert aux autres.
Alors c’est simple, le livre donne envie d’être amoureux, pour se donner une raison, même si au final, la vie est un échec, au moins, on ne sera pas mort pour rien. L’amour est un point positif de la vie, il ne faut pas l’oublier.
Il faut le lire car c’est un grand moment de littérature, si au début on a du mal et bien on finit le livre avec le sourire, même si certains thèmes abordés sont graves.

Niels Bergeron 3ème 3

lundi 5 avril 2010

Rencontre avec Marie Diaz

Marie Diaz présente son livre sur Barbe bleue et son exposition au Nouveau théâtre de Châtellerault. Elle explique ces choix de mise en scène graphique du conte de Perrault.

Après la visite, c'est aux élèves de créer une image de Barbe bleue
Le petit souvenir pour les 6ème4 : un dessin à l'encre de chine en direct !