vendredi 23 octobre 2009

Musiques au café philo

Brigitte, la chanteuse : « C’est une chanson de la région de Caret, la gavotte c’est une chanson pour danser : c’est l’histoire d’un garçon qui aime une fille, elle lui dit que chez elle c’est beau, mais quand il vient la voir il ne trouve pas ça si beau, même les draps du lit où il dort sont rêches, et c’est pour ça qu’il devient tisserand ».
La vidéo de la chanson dont parle Brigitte est sur le blog de la classe journalisme (voir dans les liens à gauche)

Apolline : « Ce n’est pas plat, ça donne envie de danser, ça fait ressentir quelque chose dans le corps ».
Sarah : « C’est une musique qu’on pourrait imaginer mélangée avec des musiques plus modernes ».
Rayane : « ça pourrait plaire car ce n’est pas de la musique qu’on a l’habitude d’entendre ».
Apolline : « J’aime bien la voix et la musique même si je ne comprends pas les paroles, ça touche ».
Boris : « La musique n’a pas de frontières, n’a pas d’âge, l’émotion qu’elle procure brise toutes les barrières ».
Brigitte, la chanteuse : « Le style de chant est très saccadé, la voix devient presque un instrument à percussion. La voix c’est l’instrument le moins cher ».



Brigitte, la chanteuse : « La chanson de Loudéac, mon Cher amant est une chanson avec un système de réponse : ça permet au chanteur de se reposer, comme ça il peut chanter très longtemps. Le tralalalire, c’est une ritournelle, ça permet de se remettre sur pied quand on chante »

Le projet de Gwen et son groupe DIAMIK avec Yann-Fanch PERROCHES (accordéon diatonique) et Brigitte KLOAREG (Chant) est d’aller collecter chez des vieux de Châtellerault des chansons. Après cette phase de collectage ils veulent proposer ces chansons à des jeunes groupes musicaux de Châtellerault pour qu’ils les retravaillent avec leurs influences propres (rap, reggae, rock, slam…). Les chansons seront enregistrées sur un CD qui sortira en juin, le jour de fête de la musique. Ce sera une photo sonore de ce qui se passe à Châtellerault dans le domaine musical.

Gwen parle de son projet...
« Je vais dans les maisons de retraites, les vieux fouillent dans leur mémoire pour retrouver des vieilles chansons. Parfois quand un vieux chante ça permet aux autres de retrouver la mémoire des chansons. Par exemple, un vieux m’a chanté une chanson qui date de la 1ère guerre mondiale et qui raconte l’histoire d’une frangine devenue prostituée ».

Kalhid : « Ce projet m’a tout de suite intéressé car je crois que la musique est un moyen de communication universel, qui rassemble beaucoup de monde. C’est une belle ouverture pour que les jeunes et les personnes âgées se rencontrent, échangent, dialoguent ».

Gwen répond à un élève sur son choix de l’accordéon...
« Je ne me pose pas de question sur mon instrument, c’est juste un objet, ça me permet de jouer avec n’importe qui : du hip-hop, comme du slam ou du rock ».

Et chez vous on chante ?
Rayane : « Quand ça chante chez moi, c’est plutôt oriental, ils font des rythmes avec ce qu’ils ont sous la main ».
Apolline : « Mon grand père, il a 83 ans, il adore chanter, il chante en espagnol ».
Corentin : « Chez moi, on chante beaucoup aux mariages, des chansons marocaines ».
Anaëlle : « Quand les vieux chantent c’est touchant, ils ont quelque chose dans la voix, parfois brisée,.... et leur vécu ».
Jimmy : « Quand Brigitte chante, on ressent sa passion, même si on n’aime pas la musique, on a envie de l’écouter ».
Anaëlle : « Les musiques s ‘inspirent toujours des musiques plus anciennes, elle ne naissent pas de rien, donc on a tous quelque chose à partager ».
Rayane : « Parfois, on est trop inhibé pour oser chanter, alors quand d’autres chantent ça nous donne envie. »

jeudi 22 octobre 2009

Démocratie au collège : une élection des délégués en grande pompe

La citoyenneté au collège ça commence par l'élection des délégués... Alors pourquoi pas, faire une campagne et des élections dans les mêmes conditions que les grands ?

mardi 20 octobre 2009

Tache 2 k'encre n°8


Pliage du Tache 2 k'encre n°8

Les premiers Tache 2 K'encre dans les classes aujourd'hui, la suite jeudi... en attendant vous pouvez le lire sur le blog !!!
Léa très concentrée...Eléonore... faut pas lui chauffer les oreilles quand elle plie ! Quant à Xavier...il ne se tournerait pas les pouces par hasard ?

lundi 19 octobre 2009

Musique : Vendredi 23 octobre au café philo


Venez nombreux découvrir le chanteur et musicien Gwen Kivijer et discuter sur le thème : la rencontre autour de la musique peut-elle rassembler les générations ?

vendredi 16 octobre 2009

Le CDI est abonné pendant 1 mois à My Weekly : un hebdo en anglalis

Venez découvrir au CDI l'hebdo en anglais My weekly qui sera au CDI pendant 1 mois. Si cet hebdo vous intéresse on prolongera l'abonnement. Son objectif est de vous donner l'habitude de lire 10 min d'anglais chaque semaine.

Il existe une version audio disponible sur le net.
http://www.myweekly.fr/

jeudi 15 octobre 2009

La retouche d’image : bilan du café philo

L'objet du délit ?

Les photos retouchées nous donne une fausse image de ce qu’est la réalité. L’image a toujours fait l’objet de manipulation que ce soient par les peintres ou par les photographes avant l’ère numérique. Mais maintenant le recours à la retouche et sa facilité pose de nouveaux enjeux à la société que ce soit pour la publicité ou pour les images d’information.

Pour la publicité

Théodore : « ça peut-être la publicité mensongère pour une crème de beauté, on croit que ça nous fait une peau parfaite et ça ne marche pas ».

Jacques : « La publicité tourne toujours autour de la manipulation ».

Maud : « Je me demande si ce n’est pas humiliant pour le modèle d’être retouché, il doit être gêné, se sentir imparfait ».

Apolline : « La retouche d’image transforme un peu les gens en jouet qu’on peut déformer à volonté ».

Qu’est que c’est que la perfection ?

Rayane : « En publicité, c’est le grain de la peau, la lumière des yeux, la forme des hanches ou des cuisses ».

Anaëlle : « Les personnes essayent de ressembler à des modèles qui n’existent pas, ils achètent des crèmes, des médicaments et font de la chirurgie esthétique. Ils perdent beaucoup d’argent et c’est mauvais pour leur santé ».

Maud : « ça peut aller jusqu’à l’anorexie mentale ».

Théo : « ça ne sert plus à rien de prendre des mannequins si elles sont complément retouchées, autant prendre des gens normaux ».

La retouche de l’image et l’histoire :

Jacques : « Même à l’époque de Goya, peintre officiel de la famille royale espagnole, les puissants lui reprochaient de peindre les princes de manière trop réaliste ».

« Nous sommes toujours au royaume du mensonge dans la représentation de la beauté ». (Belle phrase).

Pour les photos d’actualité pourquoi retouche-t-on l’image ?

Laetitia : « On gomme les bourrelets pour donner une meilleure image des personnes, pour les flatter ».

Xavier : « Sarkozy pense qu’il doit donner une bonne image de sportif».

Jacques : « Ce qui est préoccupant c’est que les journalistes se mettent au service du candidat sans qu’il le demande ».

Bérénice : « Les politiques veulent contrôler leur image ».

Anaëlle : « Les journalistes se mettent au service des puissants ».

Rayane : « C’est pour donner une bonne image des politiques ».

Jacques : « Mais pourquoi se donner une bonne image en truquant les photos, car normalement c’est par leurs actes et leurs discours qu’on les juge ».

Anaëlle : « Il y a aussi des photos retouchées dans le sens inverse où les stars sont enlaidies ».

Théodore : « les gens essayent toujours de soigner leur image ».

Apolline : « vouloir être retouché, c’est aussi parce qu’on ne s’accepte pas ».

Bérénice : « Nous prendre en photo nous oblige à prendre du recul. Dans la vie, on ne se voit pas, en photo on voit sa tête on a le temps de s’observer de voir ses défauts ».

Laurent : « La photographie, sous des apparences de réalité, la trahit toujours par le choix du cadrage ».

Jacques : « Normalement un photographe reporters même s’il fait un choix esthétique doit être au service de la vérité ».


mardi 13 octobre 2009

Whaou : le hors série Science&Vie Junior spécial cerveau !

Si tu veux te mettre dans la peau du cerveau d'un ado de 14 ans, vite, lis l'article page 50. Tu apprendras que ton cortex préfrontal est en pleins travaux... du coup pas toujours facile pour toi de contrôler tes pulsions... c'est effrayant !

lundi 12 octobre 2009

Attention le café philo est avancé à jeudi !

A l'heure où la députée Valérie Boyer propose une loi pour que les retouches photos soient signalées dans les magazines, les membres du café philo vous proposent de réfléchir sur ce thème.

samedi 10 octobre 2009

Punitions, sanctions : le débat reste ouvert

Pour qu’un collège fonctionne, les punitions vous semblent-elles nécessaires ?
Maxence : « C’est bien les sanctions, mais ça dépend des cas, ils faut qu’elles soient justifiées »

Mais sont-elles utiles ?
Salomé : « La punition ne nous empêche pas de recommencer, ça nous aide pas forcément à comprendre, surtout si on la trouve injustifiée ».
Julien : « Il faut des punitions très sévères comme l’exclusion tout de suite ».
Salomé : « Ca ne sert à rien d’exclure si l’élève n’aime pas le collège ».

Peut-on imaginer d’autres systèmes sans les sanctions classiques ?
Anaëlle : « Il faudrait un système où on discute avec l’élève, et on lui propose un suivi psychologique qui lui permette de réfléchir à son comportement ».
Gwendoline : « Il faudrait convoquer les parents de l’élève indiscipliné, c’est aux parents de punir leur enfant ».
Simon : « Les parents peuvent prendre la défense de leur enfant ».
Xavier : « Les parents ne sont pas toujours bons juges pour leur enfant, par exemple si c’est des parents qui passent tout à leur enfant ».
Théodore : « En plus ils ne sont pas là quand l’élève commet sa faute et ça dépend de l’importance de la faute ; ce n’est pas la même chose si c’est un simple bavardage ou une bagarre ».

Quand doit-on mettre des heures de colles ?
Laetitia : « Une heure de colle pour manque de respect ».
Théodore : « après plusieurs avertissements ».
Séverine : « L’heure de colle ne me semble pas toujours efficace car elle ne donne pas de réponse immédiate à l’élève, c’est une sanction différée ».
Baptiste : « L’heure de colle, c’est cool, tu fais tes devoirs et tu t’amuses avec tes copains ».
Laetitia : « Il faut que la sanction soit inconfortable comme d’empêcher de faire ce que tu avais prévu avec tes copains le mercredi, sinon elle ne sert à rien ».

Un système sans heures de colle?
Xavier : « ça marcherait que s’il y avait des élèves parfaits ».
Théo : «Il y a des élèves qui n’en ont rien à faire des colles, alors ça ne sert à rien ».
Jacques : « C’est vrai qu’en général, la majorité des colles sont toujours données aux mêmes élèves. On peut se poser la question de leur efficacité ».
Jacques « Quand un ou deux élèves perturbent la classe, ils perturbe aussi le groupe, le problème devient, pas seulement le problème du prof, mais aussi de classe. »
Laetitia : « Oui, mais quand dans une classe il y a trop de perturbateurs, ça ne marche pas ».

Et l’exclusion ?
Xavier : « L’exclusion interne est plus efficace que l’exclusion externe, l’élève isolé dans le collège et obligé de travailler est plus puni ».
Théodore : « ceux qui n’aiment pas l’école sont contents d’être exclus »

Avez-vous déjà ressenti un sentiment d’exclusion ?
Anaëlle : « Quand des personnes nous excluent, dans un groupe d’amis par exemple, on est en colère, on ne les respecte pas. L’exclusion provoque la haine ».

Que se passe t-il pour les élèves exclus ?
Kahlid : « Difficile de ne pas penser au cas d’Adame »
Anaëlle : « Il ne faut pas mettre quelqu’un dehors sans l’accompagner »

On le voit, le sujet est à la fois difficile à interroger et rétif aux solutions toutes faites... le débat n’est pas clos. Et demeure sur le chantier du café philo...


vendredi 9 octobre 2009

Elles sont arrivées au CDI !!!! Les nouvelles BD !

Au programme des BD où la science devient hilarante... incroyable ! Avec le professeur Boulet et Marion Montaigne. Le blog de Marion est ici : http://tumourrasmoinsbete.blogspot.com/Les 3 tomes de notes du célèbre blog de du dessinateur Boulet...
http://www.bouletcorp.com/blog/Et bien d'autres encore...

jeudi 8 octobre 2009

A lire dans Wapiti d'octobre : comment fabriquer un nichoir à coccinelles

On voit mal sur la photo...alors à lire en live au CDI
En plus c'est un numéro spécial "animaux rouges" !

dimanche 4 octobre 2009

Bilan du débat :Comment supporte-t-on sa famille au collège ?

On a avec soi au collège, un frère, une sœur, parfois un parent prof ! On est...
Pas tranquille…
Manon : « On fait plus attention à son comportement, car on a l’impression d’être surveillé »
Léa : « Si je croise mon frère, je ne suis pas très contente, car si je fais des choses interdites comme m’acheter des bonbons, j’ai peur qu’il en parle aux parents »
Apolline : « Parfois, les frères peuvent nous faire du chantage »
Laura : « Ils nous collent déjà à la maison, si en plus ils nous collent au collège… »
Une aide…
Maxence : « Si on a un grand frère au collège, il peut nous protéger »
Fiona : « Il peut aussi nous expliquer certains cours, si on n’a pas bien compris »
Léa : « Quand on arrive au collège, il nous donne des repères »
Théodore : « Oui, mais il peut également te donner de fausses infos pour t’embêter »

Rivalités…
Anaëlle : « Quand la différence d’âge est proche entre les frères et sœurs, il y a plus de problèmes, ils veulent montrer qu’ils sont différents »
Fiona : « Avec ma sœur, il y a de la jalousie, elle veut garder son univers, par exemple elle n’aime pas que je connaisse ses amies ».

Notre intimité en public…
Pierre : « Ils nous mettent la honte, ils racontent des choses qu’on fait à la maison et qu’on n’a pas envie que nos copains sachent ».

Alors, on a une image mensongère à l’école ?
Léa : « A l’école on est différent de la maison, on peut être moins sage, plus décontracté dans le langage par exemple »
Mélinda : « Nos frères peuvent révéler des choses qu’on faisait quand on était petit »
Théodore : « Ils peuvent même mentir sur nous »
Fiona :« Si par exemple on revient de vacances et qu’on veut enjoliver la réalité trop banale, nos sœurs peuvent dire qu’on raconte n’importe quoi ».

Et si plus tard vous deviez travailler avec votre conjoint ?
Bérénice : « Il ne faut pas lier le travail et la vie privée ».
Salomé : « Je n’aimerais pas travailler avec mon mari car si on se fâche au travail ça peut avoir des conséquences à la maison ».
Jeanne : « Son conjoint peut être jaloux, si on parle avec des collègues »
Léa : « On voit trop son conjoint, on n'a plus rien à se dire » et Anaëlle : « Si chacun est de son côté on a des choses à se raconter en rentrant à la maison ».
Laura : « Travailler dans la même entreprise, c’est risqué car si la boîte ferme, les 2 se retrouvent au chômage ».
Maxence : « ça peut se compliquer quand il y a un rapport hiérarchique ».
Bérénice : « Il faut savoir se séparer pour mieux se retrouver »

Imaginer ses parents au collège…
Salomé : « ça me forcerait à travailler plus ».
Laura : « ça ne me plairait pas de me faire fâcher devant les autres ».
Pierre : « On est obligé de tout dire aux parents car on sait que tôt ou tard ils vont être au courant si on fait une bêtise ».
Apolline : « ma mère travaille dans un collège, j’aurais l’impression d’avoir une caméra 24h/24h sur moi »
Vinciane : « Si ma mère était prof, je l’appellerais madame, je ferais bien la différence entre les 2 rôles ».
Léa : « ça doit être bizarre, j’aurais peur que mes amies pensent que je suis chouchoutée ».
Bérénice : « J’ai eu ma mère comme maîtresse et il faut juste bien faire la distinction entre sa maman et sa maîtresse. Et puis, il faut avouer, ça nous aide aussi pour bien comprendre ».
Théo : « Quand on est fils de profs, on connait ses collègues et en cours on ne sait pas si on doit les vouvoyer ou les tutoyer ».
Xavier : « Je connais la prof de musique, mais je suis discret ».
Théodore : « La maison c’est les parents, l’école c’est les copains ».

Et les copains à la maison ?
Fiona : « Quand il y a des copains qui viennent à la maison, tu as eu le temps de faire des recommandations à tes parents, pour qu'ils te laissent tranquille ».
Apolline : «C’est horrible quand tes petites sœurs te collent tout le temps ».
Laura : « J’invite des gens, quand mes parents ne sont pas à la maison ».
Pierre : « Si tu ne veux pas être dérangé par sa famille, il faut inviter tes copains dans un terrain neutre, mais pas à la maison ».

Des frontières, beaucoup de frontières donc entre la vie familiale et la vie au collège : il faut que l'ado ait un terrain à lui où parents et fratrie n'interfèrent pas. L'ado ? L'adulte aussi, si l'on en croit le passage sur les conjoints...

vendredi 2 octobre 2009

Prochain débat du café philo : on interroge l'efficacité des sanctions à l'école



jeudi 1 octobre 2009

Bilan de la réunion du club presse

Pour ceux qui n'ont pas pu assister à la réunion du club presse voici un petit bilan.

Pour les informations pratiques :
- le club a lieu tous les lundis de 13h à14h
- on se donne rendez-vous devant le bâtiment administratif, pour monter dans la salle du club presse à coté de la classe journalisme

Nos nouveaux commandements :
-on bannit les ordinateurs
-on monte le journal à la main
-on a des idées et des textes à discuter avant de venir au club presse
-on a des choses à dire
-on sort le 1er numéro le plus rapidement possible
-on fait des "hors-série"

Nouvelle revue d'art au CDI : Dada

Avant :Après :
Pour ce numéro 150 de DADA, l'art contemporain est à l'honneur... A découvrir au CDI

Les livres pour le concours passeurs de monde(s) sont au CDi

N'oubliez pas, il s'agit d'écire un texte argumenté qui est une invitation à la lecture d'un des livres de la sélection. Ce texte ne doit pas exéder une page... Alors, lisez et à vos plumes !