jeudi 23 avril 2009

Compte rendu du café philo sur l'immigration clandestine







L'actualité est malheureusement riche d'exemples dramatiques des difficultés liées à l'immigration clandestine : dernièrement, la police italienne a découvert 24 enfants afghans âgés de 10 à 15 ans et vivant sans parents dans les égouts d'une gare à Rome. Autre affaire dramatique au Pakistan : on a découvert une soixantaine de cadavres dans le conteneur d'un camion en provenance d'Afghanistan...

Il y a quelques jours des militants qui aident les clandestins sont allés se constituer prisonniers volontaires pour manifester contre le "délit de solidarité". En France, depuis 6 ans , le centre de Sangate qui accueillait les clandestins est fermé, mais le problème est-il résolu ? Aujourd'hui, on s'attaque aux personnes qui aident des clandestins : pourquoi ce durcissement envers des populations en souffrance ?

Pour Victor, "ceux qui aident les clandestins aujourd'hui sont hors-la-loi, comme ceux qui ont aidé les juifs pendant la guerre, mais pourtant ces gens là sont appelés "les justes".

Pourquoi, des gens immigrent au péril de leur vie, comme les Afghans ?

Pierre rappelle que"là-bas, il y a la guerre, la misère et la pauvreté" et Marion dit "qu'ils n'ont plus rien à perdre". Pour Elisa,"c'est horrible de laisser des gens dans une telle situation".
Victor informe "qu' en Afghanistan, il y a eu plusieurs guerres, qu'elles durent depuis longtemps. Aujourd'hui il y a les talibans au pouvoir qui veulent contrôler la vie des gens"

Doit-on ouvrir nos frontières ?
Marion : "On en a envie, mais on ne peut pas laisser entrer trop de gens"
Félicie : "Il faut les laisser rentrer, car ils ont les mêmes droits que nous"
Pierre : "C'est bien, mais si on laisse rentrer tout le monde, il y aura trop de monde"
Victor : "Oui, on devrait ouvrir la porte et partager ce qu'on a, par exemple dans des pays d' Afrique, il y a des guerres, de la misère, le sida. Parfois, les gens sont obligés de manger des galettes de terre. Même, si chez nous c'est la crise, ce n'est pas les mêmes difficultés. Moi, je pense qu'on ne doit pas les laisser crever"
Blandine : "Nous aussi, parfois, on part ailleurs à l'étranger. On devrait pouvoir vivre où on veut."
Maxence : "Mais il peuvent apporter des troubles, voler par exemple."
Victor : "Bien souvent, ce sont eux les victimes. La devise de la France c'est "liberté, égalité, fraternité" et on a oublié la fraternité, on ne doit pas fermer les yeux et les laisser derrière la porte."


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